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EMPLOI DE L'AIR CHAUD

employés dans ces usines, ainsi que sur les dépenses de fabrication de la fonte dans le pays de Galles. Enfin je terminerai ce rapport par un résumé des .principales expériences qui ont été faites en France pour introduire l'emploi de l'air chaud dans les usines de fer. Avant de commencer cette description, je dois payer un juste tribut de reconnaissance aux propriétaires des usines que j'ai visitées; presque tous

m'ont procuré, avec une noble générosité, les moyens d'étudier avec fruit leurs établissemens:

ils ont montré dans cette circonstance, que la seule rivalité qui existe encore entre la France et l'Angleterre est le désir des améliorations. Usines des environs de Glasgow. Le territoire de Glasgow est occupé par un vaste terrain houiller, l'un des plus riches de la GrandeBretagne , par son étendue et la puissance des couches de houille qu'il renferme ; ce bassin est aussi très-remarquable par l'abondance des minerais de fer qui existent, à la fois, en rognons dans les argiles schisteuses du terrain houiller, et en couches régulières, sur une étendue souvent considérable. Les couches de houille des environs de Glasgow

qui appartiennent à la partie la plus inférie tire du terrain houiller alternent avec des couches

du calcaire de montagne, de sorte que l'on

trouve ainsi réunis , dans la même localité, houille, le minerai d.e fer, la castine, et même, presque toujours l'argile réfractaire nécessaire à la construction des hauts fourneaux. Ces avantages inappréciables pour l'établissement des usines à fer étaient un peu compensés par la perte

DANS LES USINES A FER.

439 .énorme que les houilles des environs de Glasgow éprouvent par la carbonisation, ainsi qué;par la

légèreté du coke qu'elle produit ; il résultait, ..de ces circonstances, que la fabrication d'une tonne de fonte exigeait en Ecosse , une quantité de combustible beaucoup plus considérable que dans les

autres forges de l'Angleterre ; aussi l'emploi de l'air chaud a-t-il produit dans les usines d'Ecosse, une véritable révolution , en leur permettant de soutenir avec avantage la concurrence:. dû pays de Galles.

L'usine de la Clyde, dite qyde-lron-Works, est, ainsi- que je l'ai indiqué le premier éta-

Usine

de la Clyde.

' blissement dans lequel le procédé de l'air chaud a été mis en pratique. L'appareil , actuellement en usage, se compose ( Pl. X , fig. I et 2)., pour chaque haut-fourneau d'une double ceinture de tuyaux horizontaux a, a, d'un développement de -15o.pieds; ces tuyaux ont un diamètre intérieur de dix-neuf pouces et une épaisseur d'un pouce et

demi. La ceinture extérieure se termine à la

hauteur du milieu du:fourneau et l'air se divise endeux parties., de manière à Se porter en égaie abbndance à chaque tuyère; des soupapes placées en E peuvent régulariser la distribution de Forme l'aie, elles servent aussi à l'intercepter lorsque de l'appareil. des réparations exigent qu'on ôte le vent. Dans cette longueur de i5o pieds, les tuyaux passent au milieu de cinq fourneaux., bu chatiffoieS F, dont deux sont placés près des tuyère-, afin que l'air n'aitpas le temps de se refroidir avant d'entrer dans le fourneau. Les fig. i et 2 donnent une idée exacte de la forme et de la disposition de ces cinq fourneaux; ils sont réunis entre eux par un conduit en brique g qui enveloppe les tuyaux. Au moyen