Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1833, série 3, volume 4)

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EMPLOI DE L'AIR CHAUD

de diamètre extérieur et trois intérieurement,

repliés sur eux-mêmes, à la manière des siphons, sont placés verticalement sur les tuyaux ac et a'd dans lesquels ils entrent à frottement au moyen des gorges d. Ce système de tuyaux est placé dans un fourneau rectangulaire de Io pieds de long sur 3 de large et 12 à 15 de haut. L'observation ayant appris que les jointures se détériorent assez promptement, on a construit le fourneau de manière à les garantir de l'action du feu. Les assemblages mn des gros tuyaux, sont placés en dehors du fourneau; quant aux assemblages des petits tuyaux sur les gros, on les met à-Pahri de l'oxidation par une maçonnerie en briques réfractaires ef, qui règne tout le long des gros tuyaux. La flamme, en s'échappant du foyer, se rend donc dans le fourneau par la fente (1) longitudinale

gh, pratiquée dans toute la longueur du fourneau: elle se répand ensuite entre les tuyaux, les enveloppe de tous côtés, et gagne la cheminée au moyen des ouvertures o, o, o. La température de l'air est portée avec cet appareil au - dessus de 612° Fahr. ( 322°,2 cent.), comme dans les appareils de /a Clyde; la consommation en houille est de 7 quintaux par tonne de fonte produite. Cet appareil nie paraît préférable à celui de la Clyde ; il tient moins de place. Les coudes que pré-

sentent les petits tuyaux doivent, il est vrai, faire éprouver des frottemens à l'air qui les traverse, (1) La disposition des hauts-fourneaux de Calder n'a pas permis de donner une largeur plus grande à cette partie du fourneau. Il serait préférable de donner une large issue à la flamme, ce qu'on obtiendrait en ouvrant

l'angle des petits tuyaux.

DANS LES USINES A FER.

449 n'avoir qu'une léniais cette circonstance paraît gère influence sur son mouvement; la force que la machine soufflante est. obligée d'exercer, n'est pas supérieure à celle de la machine de la Clyde; la pression du vent est de 2L -4-3 par pouce carré. La dépense de construction est très-faible. La Dépense de plus grande partie consiste en fonte qui pourrait ceninastr taicitei?ii. PP être repassée au fourneau dans le cas oui, appareil serait mis hors de service.On peut évaluer à 800 fr.,

environ, la construction du fourneau ; quant à la fonte, il peut y en-avoir sept tonnes, savoir : 1400 à i5ookilogr. pour les deux gros tuyaux, et 5,000 à 5,400 pour les neuf petits. En évaluant à 120 fr. la tonne de fonte moulée en tuyaux, ce qui est- la moyenne sur les usines qui marchent à-la houille, chaque appareil coûterait environ Maçonnerie

Ferrement pour le fourneau.. Fonte.

5o% fi'.,

849

La dépense serait donc environ dc 3280- fr.-

par haut-fourneau. A Calder , on l'estime à 35 liv. sterlings

875.,

par chaque tuyère. L'ap-

pareil de la Clyde et beaucoup plus coûteux ; on peut évaluer à 17 à 18 tonnes la quantité de fonte -qu'il nécessite, et le développement de maçonnerie_eSt environ 12 fois plus considérable.

' Le travail des hauts-fourneaux de Calder pré-7

-.sente les mêmes circonstances que ceux de la' lyde; nous ne les répéterons pas : niais, pour s niontrer les progrès successifs de l'introduction de l'air chaud , nous allons indiquer : 1°. Les consommations et les produits d'un fourneau de Calder marchant à l'air froid, et consommant du coke ;