Annales des Mines (1834, série 3, volume 5)
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DES MOZITAGMS .DE 'L'OISANS.
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FAITS POUR SERVIR A L'HISTOIRE
d'Oisans, et même 'jusqu'aux cimes plus basses qui dominent le Valbonnais et En traigues. Le secdnd ma ssi re.4 tinesorte de t'am ea
pre-
mier , auquel il paihairse rattacher souterraine-
ment, quoiqu'il en soit séparé à la surface par les dépôts, secondaires qui ferment le col de Glandon : il se dirige de ce col vers les cimes élevées, connues sous le nom de Montagnes des Grandes Rousses, qui sont situées à l'est du bourg d'Oisans et d'Huez, et va se terminer, en s'abais-
sant rapidement, sur les bords de la Romanche, en dessous de Mont-de-Lans. Le troisième massif, qui formera seul le sujet singulières corisignées dans la première édition , et de toutes celles que' j'ai ajoutées dans celle-ci. Des circonstances de librairie se sont opposées jusqu'ici à ce que le tome lie. des mémoires de la Société d'histoire de Paris soit livré au public, et- il n'a été publié de la première. édition de mon mémoire que cinquante exemplaires tirés à part, dont j'ai fait hommage à divers savans à la fin du printemps de 1829. Cette publication incomplète a cependant suffi pour constater authentiquement Ja date de mon travail, attendu que plusieurs des coupes que. j'y avais données ont été reproduites dans l'ouvrage in tu t ulé Sections and Views illustra lice of geological vhezzOmena, publié à Londres en 183o , par M. de. La Bèéhe, dans .le g ological manual , du même auteur, et dans les. Principles, of eology de M. Lyell , ct qu'etles ont été citées dans le. Traite de géognosie , de Al Walchner ( Carlsrhue, 1832) , dans le Traité de 0-éolonie de M. Bakevizell ,( Londres , 1833 ), etc. Des obserxations :fort analogues à celles que M. de La Bèclie a bien voulu extraire de' mon mémoire , ont Ugi- et Studer., dans les Alpes berété laites. noises ;:et publiée.; par le p emier de ces' gé:ilo..i.ties en :183o. (tVaturrhi.,torrsehe alpin r,ise, con F-J. Hagi, Soleure , i5o ), et parle secon,I quelque temps après. Les rapports que ces'Inêmes observations présentent, .
avec celles faites en,1807 et 1808 sur la syénite zirconienne
de cet article, se présente détaché en . avant des ,extrémités des deux premiers, et sépare le bassin de la Romanche du bassin de la Durance et des sources du Drac. Sa cime la plus élevée, la poin e des Arsines ou des Ecrins, qui forme le point culminant du mont Pelvoux , situé . entre Val-Louise etSaint-Christophe s'élève, d'après MM. Durand et Leclerc, qui ont été chargés de faire , dans cette
.contrée, la grande triangulation qui doit servir de base à la nouvelle carte de France, ..à 4. o5'n,
au-dessus du niveau de la mer. C'est le point le plus élevé de France. Considéré en grand, et abstraction faite des ramifications sinueuses de montagnes primitives des environs de Christiania par M. Léopold de Buch, sont tellement évidens , qu'il m'a paru mutile de m'y arrêter ; cette partie de mes observations est aussi fort analogue à celles faites avant moi, par M. de Buch et par M. Marzari Pencati , sur le gisement du granite de la vallée de Fiemme en Tyrol ; et elles ont en outre des relations plus ou moins directes avec d'autres encore , que plusieurs géologues ont faites dans différentes con, trées, et particulièrement avec certains faits que M. Dufrénoy a observés dans les Pyrénées ,. et auxquels il a consacré plusieurs mémoires. J'avais consigné, dans une note jointe à la première édi-
tion de ce travail , des aperçus généraux auxquels j'ai commencé depuis lors à donner ailleurs de nouveaux développemens
que j'espère être dans le cas d'étendre
encore dans la suite. J'ai cru, d'après cela, qu'il seraitsuperflu de reproduire aujourd'hui cette note ; mais j'ai introduit dans cette seconde édition quelques remarques
qui la mettent en rapport avec le mémoire que nous avons publié récemment, M. Dufrénoy et mm, soi' les groupes du Cantal et du Mont-Dore , et sur les sou-
lèvemens auxquels ces montagnes doi0ent leur relief ac-
tuel. (Voyez Annales des Mines, T. III, p. 53 i.).. Paris, 30 décembre 1833.