Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1834, série 3, volume 5)

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FAITS Poen SERVIS A L'HISTOIRE

On y a indiquéla position dela Bérarde, en figurant' par une ligne ponctuée, une vertiealesupposéeéle vée au centre de ce hameau. Un peu à gauche, on

apercoit dans le lointain la pointe du massif du grand Pelvoux (pointe des Arci tics ou des &Tins), la plus élevée de tout le groupe(4.105-,1 ). Plus à

gauche la montagne dOursine, et plus à gauche encore, sur le côté du dessin, la cime, en forme de crête (le coq, de l'aiguille du midi de la Grave, dite la Meidje, qui .s'élève à 3.985m,6. Ses pointes gra-

nitiques sont flanquées, sur la gauche, d'un talus de gneiss qui s'abaisse rapidement vers le nord. De la cime des rochers feldspathiques qui , au nord-est du La uzet, dominent le col du Chardonet et la mine de graphite qui l'avoisine, on. voit l'aiguille du midi dans une direction presque diamétralement oppoée , et elle y présente, en sens verse, un profil à peu près semblable. Plus au sud-est, une autre pointe qui n'est guères moins élevée, la montagne dOursine, située entre Arcine et les Etages , se dessine comme un prisme triangulaire vertical, tronqué par un plan reposant sur la face qui regarde le nord-nord-est ou l'exté-

rieur ilu groupe. Cette troncature, inclinée au nord-nord-est, est couverte de neige. Les deux faces les plus élevées du prisme, celles qui regardent l'ouest et le sud-est, présentent la roche à nu. L'arête sud-ouest de ce prisme colossal est très-

droite et verticale. Plus à gauche, au sud de la montagne 'dont je 'viens de parier, on voit une autre pointe moins haute , dont le profil est représenté Pl. I. fig.7, Elle est de même coupée à pic vers la Bérarde , et tronquée par un plan qui s'incline vers l'extérieur. Des pentes qui dominent au nord-est le village

DES MONTAGNES DE .L'oisANs.

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du Monestier de Briançon , on distingue les principaux traits de la forme de la montagne d'Oursme; et à sa gauche on aperçoit une autre pointe moins haute et beaucoup plus aiguë, dont lafig. 6 représente le profil; elle s'appelle Pointedes-rerges , nom qui indique l'existence d'un groupe d'aiguilles semblables que les habitan3 ont compare à un groupe de perches verticales. On voit en effet de quelques autres points les aiguilles accompagnantes, mais du point on nous sommes, on ne distingue bien que la plus élevée. L'arête a. la plus droite et la plus exactement verticale de

cette pyramide aiguë est tournée du côté de la Bérarde, c'est-à-dire vers l'intérieur du grand cirque. A en juger par comparaison avec les aiguilles voisines du col de la Pisse, que j'ai pu observer de près, cet obélisque, à côté duquel ceux de Louqsor seraient à peine aperçus, doit être de granite, et il doit en être de même des faces verticales de la montagne d'Oursine. En arrière, et au nord-est de cette dernière, les montagnes qui s'abaissent vers Arcine sont formées de gneiss, dont les grandes assises, presque planes, s'inclinent au nord-est, c'est-à-dire , vers l'extérieur , sous un angle d'environ 3o.; voyez Pi. 1.,11g. 4. Cette même disposition s'observe également dans la pointe de Combeiron , grande masse de gneiss séparée du massif principal par le col d'Arcine. La fig. 3 donne le profil de cette dernière tel qu'il se présente vu des montagnes qui dominent le Monestier au nord-est. Le gneiss en grandes assises planes de la mon-

tagne des Agmaux, dont les couches se dessinent si bien dans les escarpemens que surmonte le beau glacier du Monestier,, se relève de même

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