Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1834, série 3, volume 5)

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FAITS eutut SERVIR A 1:11ISTOIRE

avec la plus grande régularité vers le centre du massif, ainsi que le montre lafig. 8. Cette montagne présente une série de grandes écailles de gneiss, qui sortent l'une de dessous l'au[re , et qui toutes ensemble sortent de dessous les assises du système à nummulites, relevé dans le même 'sens et avec la même régularité. Il est donc probable que ces belles couches de gneiss, aussi planes que celles du Mont-Rose, ont été jadis horizontales comme les couches évidemment sédimentenses qui s'appuient sur leur extrémité, et que leur position inclinée actuelle est l'effet d'un soulèvement postérieur au dépôt de la craie. Des pentes qui dominent le village du Moues-

tier le Grand-Pelvoux, quoique plus élevé que tout ce qui l'entoure, paraît moins haut que la montagne d'Oursine, parce qu'il est plus éloigné.

il présente de même à sa partie supérieure un

DES MONTAGNES EE L'OISANS:

c'est-à-dire dans la direction de la Bérarde. Cette dernière qui s'élève , d'après leurs mesures , à 4. i o5m,1 au-dessus de la mer, est sans doute la même que MM. Carlini et Plana avaient mesurée, sous le nom de Grand-Pelvoux, et à laquelle ils avaient trouvé/1.10e. de hauteur. Cette cime, qui s'appelle la Pointe-des-A reines ou desE crins, peut en effet être considérée comme faisant par-

tie du massif du Grand-Pelvoux, et comme en formant le point culminant. On voit par ce résultat que ce massif, comme presque tous les seg,mens du cirque rocheux, dont la Bérarde occupe le centre, présente en masse un profil incliné vers l'extérieur.

Lorsqu'on monte sur les pointes des roches feldspathiques et serpentineuses qui constituent les cimes du mont Genèvre, à l'est de Briançon, on cesse de voir le mont Pelvoux de profil : on

se trouve précisément en arrière de lui. Il

se

talus incliné vers l'extérieur et couvert d'un glacier. Le massif du mont Pelvoux n'est pas complètement inaccessible. Récemment encore, les ingénieurs chargés d'exécuter dans ces contrées la grande triangulation qui doit servir de base à la nouvelle carte de France , (MM. Durand et Leclerc), ont réussi à gravir la cime à laquelle

.projette alors comme une large

s'applique proprement le nom de Grand-Pelvoux. ils y ont construit une pyramide en pierre, et y ont installé leurs instrumens

des plus remarquables. Presque toutes sont coupées à pic du côté qui le regarde, et présentent un talus du côté opposé. Cette disposition s'observe très-bien sur la gauche, vers la partie supérieure du vallon de Beauvoisin, où elle se manifeste à la fois dans le gneiss et dans les couches du système à .nummulites ( teerain eretacé). Elle s'observe de même sur la droite, et elle ne se remarque pas seulement dans les montagnes

3,933"'.97 au-dessus de la mer. C'est du côté de l'extérieur, en partant de Val-Louise qu'ils y sont montés. Du côté de l'intérieur ou de la Bérarde, on rencontre des escarpemens verticaux. De cette première cime, ils en ont reconnu une autre plus élevée, située à environ 3.00e, au nord-ouest,

pyramide

isocèle, et la face qu'il présente est couverte d'un glacier qui descend vers le spectateur. Ir occupe à peu près le milieu du profil de tout le massif primitif qu'il domine en entier. De part et d'autre, les autres cimes qui lui forment une sorte de cortége', présentent une symétrie