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DES MORTIERS ET DES CIMENS ROMAINS.

THÉORIE ET PRATIQUE

.lemens lorsqu'ils sont employés, niais ilsdiflèrent

mènes qui accompagnent son extinction.; opéra-

tion sur laquelle nous n'avons pas cru devoir

.

beaucoup entre eux sous ces rapports. On s'est

nous arrêter le résultat est toujours la formation d'un hydrate de chaux, et c'est lui qui est employé à la confection des mortiers. Il y a à cet égard une différence importante entre ceux-ci et les cimens ; les mortiers sont gâchés avec une assez grande quantité d'eau, tandis que les cimens en admettent .fort peu et sont employés immédiatement. Les chaux grasses donnant généralement de mauvais mortiers, M. B. D. recommande d'ajouter à ceux-ci, et pour les améliorer, du ciment romain ; cela convient aussi pour ceux de chaux hydraulique. L'addition de la chaux vive a,ces mortiers, indiquée par quelques ingénieurs, ne lui a jamais donné de bons résultats. L'auteur s'occupe des cimens de pouzzolanes et recommande surtout de n'employer que celles qui sont complétement déshydratées, et qui, par cette raison, sont exemptes de retrait. « Cependant il n'est pas toujours nécessaire ( et surtout économique) d'employer des mortiers ou cimens hydrauliques très-puissans ; car, comme l'hydraulicité est en raison inverse du volume obtenu ( avec les composans ) , le constructeur peut donner la préférence au mortier faiblement hydraulique. » Il conviendrait même.,,à l'égard des pouzzolanes, que l'on fît toujours des expé-

beaucoup exagéré les soins que demande l'emploi des cimens : c'est une erreur de croire qu'on y

riences pour se rendre comptedu vol ume:qu' occu-

L'adhérence des cimeng romains en fait une gangue fort énergique; elle est très-notablement influencée par la qualité, la forme et la nature

Fabrication et emploi des cimens.

pera définitivement, après le gâchage telle que l'on voudra employer. » Le caractère des cimens , et ce qui les distingue des mortiers, c'est qu'a eux seuls appartient la promptitude de la prise et l'absence de fendil-

trouve de grandes difficultés, et il faut péU de temps aux ouvriers pour les surmonter. Cependant, « il est vrai de dire qu'il est besoin de plus d'activité et d'adresse dans leur emploi que pour les mortiers ordinaires ; c'est là un vice inhérent au service qu'on leur demande. » C'est principalement à l'égard des cimensque se fait sentir l'influence de la densité et de la du-

reté des pierres calcaires qui les produit, parce que ce sont, avec le plâtre, les mortiers que Fou emploie en pâte plus compacte, et sans que la, chaux ait été délayée ou divisée, comme elle l'est

par l'extinction ordinaire :ou par la formation de l'hydrate auquel on mêle .du sable pour constituer le mortier usuel. « Nous n'avons trouvé ce caractère de prise et de solidification rapides, qu'atbr cimens M'Ovenant de calcaires très-denses et bien homogènes.... Pour que le ciment persiste dans sa solidité et .sa -

dureté, il n'est pas nécessaire

y ait une

grande abondance d'acide silicique : nous avons rencontré des pierre.. qui n'ett- contenaient pas 6 pour,cent , et qui dourtuienedès-eimens parsistans; mais ils avaient l'inconvénient: de ne pouvoir être immergés qu'au bout de, uu::ciu deux jours. »

des aspérités des surfaces, et on l'augmente encore à l'aide des: enchevêtremens.

Suivant M. B. D., les meilleurs -stucs ne sari-