Annales des Mines (1834, série 3, volume 5)
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EXPLOITATION DES MINES 124 mines de Bonn sont consignés dans le journal de
M. Karsten , Archiv jür Mineralogie, Bergbau und iliittenkunde, vol. 6, an 1833, p. 431. Elles ont été faites sur un même filon de plomb, des plus considérables que l'on connaisse, puisqu'il s'étend depuis Peters\vald, près de Zell sur la Moselle, jusqu'à Obernhofen et Holzappel sur la
Lahne. Les mines de Werlau , près de SaintGoar, sont sur ce filon comme celles de Holzappe].
M. de Strombeck a pris beaucoup de précautions pour éviter l'action des liquides qui mouillent les parois des galeries; il a soutenu les fils conducteurs dans leur trajet, en les faisant passer dans des tubes en verre posés sur des appuis placés
de distance en distance afin qu'ils ne fussent en aucun point du trajet mouillés par ces liquides. Pour établir le contact entre les extrémités de ces fils et la roche, il a fait percer dans celle-ci des trous de fleuret de 2 à 3 pouces de profondeur dans un endroit bien et, après les avoir parfaitement nettoyés, il sec'les a fermés par un bouchon de liége , à travers lequel il a fait passer
DU CORNWALL ET DU DEVON.
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ont été constamment négatifs, et l'aiguille du galvanomètre est restée stationnaire, quoique, dans certains cas, les parties du filon contre lesquelles les extrémités des deux fils conducteurs étaient appliquées fussent séparées par des filons croiseurs stériles, et que la distance verticale de ces deux points fût de 14 toises (lachters). Il nous paraît fort désirable que des expériences analogues soient fai tes sur pl usi eurs points, et même
qu'elles soient répétées dans les lieux où elles ont été faites pour la première fois, pour que l'exis-
tence du phénomène signalé soit mise hors de doute. Ce serait un objet du plus haut intérêt, non-seulement pour la science, mais même pour la pratique de l'art des mines.
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le fil qu'il a enfoncé dans le trou, sur une longueur telle qu'il se repliât de 15 à 5o fois sur luimême. Enfin la ,:communication entre les deux fils conducteurs, mis en contact avec les parois et le fil enveloppé de soie, enroulé 5o fois autour de la boîte du galvanomètre, était établie en plon-
geant à la fois la seconde extrémité du fil mis -en contact avec la roche et le bout du fil du galvanomètre dans une capsule en verre contenant du mercure. Une capsule semblable était fixée, à cet effèt, de chaque .côté de la boîte du galvanomètre. Les 'résultats des expériences de M. de Strombeck.
II. PARTIE ÉCONOMIQUE.
fo. La propriété souterraine n'étant pas généralement distincte en Angleterre de celle de la surface (1), 1 es mines sont exploitées par une seule per-
sonne ou plusieurs réunies en société, qui passent un acte avec le propriétaire du sol. Dans le vocabu-
laire du pays, celui-ci est appelé lord, ceux qui contractent avec lui sont appelés adventurers , dénomination justifiée par les risques auxquels (1) Quelques mines d'étain sont l'objet de concessions anciennes appelées bounds; mais les mines de plomb et de cuivre qui peuvent être renfermées dans l'enclave des terrains concédés (embounded) appartiennent, comme partout ailleurs , au propriétaire du sol. ( Voyez l'extrait d'ouvrages étrangers , Journal des Mines , t. I, p. 124 et 125.)