Annales des Mines (1834, série 3, volume 5)
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DE L'INDUSTRIE MINÉRALE
des filons actuellement connus sont à peu près
épuisés, et, si la nature du pays ne permettait pas le percement de galeries d'écoulement trèsprofondes et l'établissement de machines à colonnes d'eau, on aurait été, depuis long-temps, obligé d'abandonner les travaux. Les anciennes machines à air comprimé sont remplacées, depuis de longues années, par les machines à colonne
d'eau à marteau, et ces dernières ont dû faire place, depuis peu, aux machines plus perfection-
nées de M. Schith, qui se distinguent de celles de M. Reichenbach par le régulateur, qui, au lieu d'être à trois pistons, est à deux robinets. Galerie Les dernières espérances sont fondées sur une d'écoulement. profonde i de galerie d'écoulement, à laquelle on travaille depuis cinquante ans, mais qui ne pourra être terminée que dans 'une vingtaine d'années. Cette galerie, qui porte le nom de l'empereur Joseph Il, a son embouchure aux bords de la Gran,
et -se dirige, à peu près en ligne droite, par les mines de flodritz à Scherrmitz ; elle aura plus de
quatre lieues de longueur, el rendra inutiles toutes les machines à colonne d'eau actuelles. On espère, par cette galerie, non-seulement pouvoir approfondir les travaux dans les filons déjà connus, mais trouver encore de nouveaux filons dans la- masse de Grünstein , qui sépare Hodritz de
DANS LES PROVINCES AUTRICHIENNES.
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d employer des manéges pour l'extraction; on a cependant fait usage d'une machine à vapeur pour cet objet , et de deux autres à cylindres oscillans, l'une pour un grand bocard, et l'autre pour une machine soufflante de l'usine à plomb. On peut citer encore, comme perfectionnemens modernes, l'amalgamation tyrolienne de l'or, qui rem placer usage des toiles sur les tables dormantes, et la construction d'un bocard mu par une machine à colonne d'eau à deux cylindres et à double effet.
On a l'intention, enfin, d'adapter une machine à colonne d'eau à l'extraction. Depuis plusieurs anles mines de Schemnitz, qui presque toutes sont. nées' des propriétés de l'Etat, content plus qu'elles ne rapportent; celles de Kremnitz, qui produisent principalement des ruinerais d'or, donnent un bénéfice assez considérable. Le mode de fondage a éprouvé un changementdcanhsantegpernolecéndté
depuis quelques années dans le district de Nagy-
bania, changement que l'on a aussi introduit, en 1832, dans les usines de Schemnitz. Au lieu de soumettre les minerais à deux fontes de concentration, qui occasionent des pertes d'argent et d'or dans les scories, avant de mettre ces métaux en contact avec du plomb, on les traite de suite par imbibition et le plomb , au lieu de n'être ajouté que clans
creuset de percée, est placé dans
quable par l'ensemble des étangs et des canaux
le creuset de réception , pour les minerais pauvres , et chargé par le gueulard pour les minerais riches. En outre, la liquation des cuivres riches est remplacée par une désargentation des maties
qui recueillent les eaux de pluie de toutes les mon-
cuivreuses.
tagnes environnantes, afin de les conduire aux laveries et aux machines à colonne d'eau. De ce manque d'eau résulte, que partout on est obligé
actuellement de 35.000 marcs d'argent, et au
Eaux motrices.
Schcmni tz. Le district de Schemnitz
très-pauvre en eau motrice
, ,
naturellement est fort remar-
de fonte.
La production annuelle de la Basse-Hongrie est
plus de 600 marcs d'or. La Haute-Hongrie et le
Argent. Or..