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DE L'OR NATIF.

CO MPOSITION

district, ils'ne peuvent servir en rien à établir la composition' chimique d'un seul alliage. Ces résul-

tats prouvent seulement qu'en général le minerai de Sibérie est plus riche en or que celui de Colombie et du Siebenburg. Composition pour 1,000.

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i

Districts de

I

Katharinenburg Hie!. Miask Bogowslowsk. Kusehwa.

Nischne Tagil . Kaslinski. Newiansk

Sable aurif.

Id. Id. Id. Id. Sable aurif.

Sisersk. Ufaley. Schaitansk Bilimbajewsk.

Id. Id. Id. Id.

Ibid.

Id.

Bewdinski

traité par le chalumeau.

Mine.

Mine.

Ibid.

Or natif

Sable aurif.

Id. Id.

Werch Isetsk

Wsewoledski Bissersk. . .

Gisement.

.

Id. Id.

Or.

Argent.

0,930 1

0,0699 0,1260 o,o7oo 0,1120 0,0970 0,0730

0,8740 0,9300 0,8880 0,9030 0,9270 0,9073 0,9197 0,9142 0,9295 0,9178 0,9145 0,9510 0,9354 0,9124 0,9333 0,8901 0,8872

0,0927 0,0803 0,0858 0,0705 0,0822 0,0855 0,0490 0,0646 0,0876 0,0667 0,1099 0,1128

Le chalumeau donne un moyen facile de reconnaitre si l'or natif contient peu ou beaucoup d'argent. Lorsque l'on fond de l'or pur avec le sel

de phosphore, ce métal ne s'y dissout pas, et le sel reste transparent et incolore; avec l'argent pur le. même phénomène a lieu à la flamme extérieure; mais à la flamme intérieure, si l'argent est en petite quantité, le verre devient opalin et jaunâtre, et si la proportion d'argent est le verre devient tout-à-fait jaune et opaque. Les aliages naturels de ces deux métaux se comportent de la même manière, suivant qu'ils con-

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tiennent plus ou moins d'argent; l'alliage qui ne contient que pour Io° d'argent, n'a aucune action sur le sel de phosphore. En soumettant à ce genre d'essai plusieurs morceaux d'or d'une même laverie, j'ai remarqué qu'ils se comportaient d'une manière très-variée : l'analyse a prouvé en effet qu'ils différaient beaucoup par leur composition. La méthode à suivre pour l'analyse de For natif varie avec la quantité d'argent qu'il contient. Si la proportion d'argent est faible, ce que l'on Analyse de l'or contenant

reconnaît facilement à la couleur jaune d'or de peu d'argent. l'alliage, on attaque celui-ci par l'eau régale dans une capsule couverte placée dans une étuve. La plus grande partie de l'argent reste à l'état de chlorure d'argent, qui a généralement la même forme que la feuille d'or soumise à l'analyse. On décante .1a dissolution, on désagrège le chlorure à

l'aide d'un tube de verre, et on le met ensuite en digestion avec une nouvelle dose d'eau ré-. gale. Si l'alliage contient plus de o pour ioo ([argent, le chlorure d'argent fbrmé a une telle cohésion qu'il ne se laisse pas diviser par le tube de verre, dès lors il est à craindre que l'attaque ne soit pas complète; ce procédé d'analyse ne peu t donc être employé pour les alliages de ce genre que lorsque l'échantillon sur lequel on opère a été

réduit en feuille extrêmement mince. L'attaque étant fuite, on étend d'eau les deux dissolutions acides la première ne se trouble que très - légèrement, il ne parait pas en effet

qu'une dissolution d'or saturée dissolve une quantité notable de chlorure d'argent : la seconde, au contraire, laisse déposer une quantité assez considérable de cette substance. Lorsque les dissolutions ont séjourné pendant quelque temps Torne V, i834.

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