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RÉVOLUTIONS SUCCESSIVES

DES MONTSDORES.

Nous allons d'ailleurs décrire les formations nouvelles qui nous rendront compte de ces inclinaisons, différences de niveau et relations qui ne sont autre chose ici que celles qui existent naturellement entre une masse soule-

ainsi, ces dornites sont fréquemment porphyroïdes, et renferment des cristaux de feldspath isolés et semblables à ceux du trachyte porphyroïde, dont ils ne diffèrent essentiellement que par la nature de la pâte : d'un autre côté, ils ne diffèrent en rien des domites de la chaîne des puys, dont ils sont probablement contemporains. Ils ont généralement une tendance à constituer des montagnes plus ou moins arrondies en forme de dômes, sans cratères, sans aucun accompagnement de coulées, en sorte qu'on peut les supposer

vante et une masse soulevée. Il me suffit d'obser-

ver ici qu'on est toujours ramené aux idées de dislocations et de soulèvemens d'une grande assise horizontale, quels que soient les farts que l'on examine. Cette circonstance n'avait pas échappé au coup d'oeil observateur du comte de Montlo-sier, car nous trouvons dans son ouvrage, si plein d'aperçus judicieux sur les volcans d'Auvergne, les paroles suivantes : « Il est impossible d'abord, , de ne pas voir que le Mont-Dore n'a été » primitivement qu'un continent plein et presque horizontal dans ses diverses assises, comme est en général aujourd'hui la gibbosité in lérieure sur laquelle il est placé. » ( Essais suries volcans edavergrze , p. 152.) Et un peu aupara-

sortis à un état pâteux ou de fluidité extrêmement imparfaite. Cette conjecture est confirmée par les caractères chimiques, qui dénotent une grande richesse en silice, laquelle a pu contribuer à diminuer leur fusibilité; ce qui viendrait encore à l'appui de cette dernière supposition , c'est que, dans les cas où ils offrent dans leurs détails une structure prismatique, elle est extrêmement grossière , tandis que celle des basaltes et autres ma-

vant, p. 149, en parlant de la disposition r des conglomérats, il avait déjà dit : « En plusieurs endroits, par exemple , c'est un amas si confus et si bouleversé de matières de toute espèce, rassemblées sans intention et sans cohérence qu'on serait tenté de croire qu'elles ont été soulevées de cette manière par l'action des feux

tières qui ont évidemment coulé avec bien plus de liquidité , est ordinairement plus délicate. Quelquefois cependant ils forment de simples filons dont on peut observer des exemples autour du Puy - Gros; ils paraissent même s'être répandus en coulée, au moins il est permis de le soupçonner, parce que plusieurs des volcans modernes de la chaîne des puys ont porté au jour

Les premiers indices des dislocations de la

des fragmens de cette roche qu'ils ont scorifiée en la traversant. Ces circonstances se sont présentées

souterrains. »

Trachytes blancs ou domites,

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nappe du trachyte porphyroïde paraissent devoir se rapporter à l'apparition` des trachytes blancs au moins ces deux roches offrent certains carac-

tères de similitude qui permettent d'établir un rapprochéMent entre elles, tandis que la différence est extrême pour les époques suivantes

auprès de Pariou , au puy de Montchié et au chuquet de Couleïre , d'après les observations de M. Bouillet; d'ailleurs on exploite encore une assise bien plus éloignée encore que les précédentes, auprès du village des Boches, sur la grande route