Annales des Mines (1834, série 3, volume 5)
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PAR LE PROCÉDÉ CHINOIS.
ESSAIS DE SONDAGE
Il résulte du tableau A qu'avec la sonde à corde l'avancement dans le terrain houiller de Saarbrück a été de 1,182 pouces en 75 journées de travail, ce qui fait que l'avancement moyen,
par journée, a été de i5°,76 de Prusse, ou
om.4 1336. On voit que ce résultat moyen est un peu plus faible que le résultat minimum du travail journalier obtenu par M. Fantet. Nul doute que cela ne provienne, en trèsgrande partie, des différences dans la nature du terrain. Celui de Saarbrück parait surtout difficile à forer, à cause de la grande quantité de boues , qui arrivent dans le trou avec les eaux qui y affluent. Néanmoins, il est difficile rie ne pas trouver, dans les faits cités, une nouvelle preuve du fait indiqué par M. Sello, que le poids
de la tige de sonde, dont il a fait usage, était dont les trop petit; et si le forage avec les tiges, B, paraît résultats sont contenus dans le tableau si inférieur au sondage à la corde, il est aussi
permis de penser que cela tient surtout à la
quantité de boues qui a afflué dans le trou, pendant cette dernière partie de l'opération, quantité qui a été, vraisemblablement plus considéra-
ble que pendant la première partie du forage exécutée avec la corde.
On remarquera que les résultats de sondage cités par M. Fantet , se rapportent à un trou de 15 mètres, et que la durée du creusement, et surtout les frais se seraient énormément accrus avec la profondeur, tandis qu'ils croissent de très-peu, avec la sonde à cordes.
Deux trous forés, dans le terrain houiller des environs d'Autun par M. Fantet, avec un engin de 48 pieds de .hauteur, permettant de désas-
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sembler la tige par portions de 15 mètres de longueur, ont occasioné les dépenses suivantes
Le premier trou foré, ayant iio mètres de profondeur, a coûté 1,800 fr., c'est-à-dire i6fr.364
par mètre courant; le second, de 124 mètres de profondeur, a coûté 2,400 fr., c'est-à-dire fr.355 m. par mètre. ( Dans ces prix sont inclus les frais (l'aiguisage des outils, niais non l'usure des cordes et autres
pièces de l'appareil. ) Les tiges étaient en fer
carré de 15 lignes de côté. Il résulte du tableau A que le forage de 1182 pouces de Prusse dans le terrain de Saarbrück , avec la sonde à corde, a occasioné une dépense de 94 thalers, ce qui (en opérant la réduction en mesures et monnaie de France) revient à fr.. 278 par mètre courant. La profondeur du trou n'a été , il est vrai , que de 55 mètres ; mais il paraît que ce terrain offrait des difficultés particulières; d'ailleurs c'est seulement sur les 31 derMers mètres que porte l'évaluation précédente, et l'on a déjà vu que les frais doivent augmenter de très-peu avec la profondeur. le puits foré à Duttweiler, dans le grès bigarré, Enfin'de 163 pieds ( 5 im.18 ) de profondeur, n'a coûté que 67th. 20g Pf. ( 25 i. 125) c'est-àdire 4..906 par mètre courant. Ces frais sont certainement bien modiques,
et si l'on considère en même temps combien
l'appareil de soudage est bon marché, comparativement 2i i.1x sondés ordinaires, il me semble que l'on n'hésitera pas à partager la conviction de M. Sello , que Je procédé nouvellement essayé