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Annales des Mines (1834, série 3, volume 5)

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phovinique est composé d'acide phosphorique et de gaz oléfiant ou d'éthérine. Je n'aurais pas balancé un seul instant à lui donner la préférence, si ce sel, desséché avec le plus grand soin et chauffé

jusqu'à sa combustion , n'eût donné toujours de l'esprit-de-vin avec du gaz °laina.

EXTRAITS.

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de la distillation sèche des. substances organiques, de la découverte d'un nouveau corps qui, est du plus haut intérêt pour les chimistes , à cause du grand nombre de ses propriétés, et qui, comme principe constituant de la fumée et de l'acide pyroligneux , deviendra d'une haute importance Clans l'économie domestique. Les pro-

priétés médicinales de ce corps le feront aussi

3r. De la transformation de plusieurs siiiisrANcEs VÉGÉTALES en un principe nouveau;

employer avec sueces dans la médecine. Sa préparation offrej usqu'à présent de grandes

par M. Braconnot. (An. de Ch., t. 52, p.290.) Les matières végétales produisent avec l'acide nitrique concentré des composés tout dit-réveils de ceux qu'elles fournissent avec l'acide affaibli. La sciure de bois , le coton , le linge, la l'écule de pomme-de-terre , la gomme, l'issoline et la saponine, chauffés avec de l'acide nitrique concentré, se transforment en une substance mucilagineuse particulière que j'appel erai xiloïdine. Cette

difficultés, mais elle se simplifiera sans doute beaucoup quand on connaîtra mieux ses propriétés. M. Reichenbach l'a retirée de l'huile, de l'acide pyroligneux et du goudron de bois. Les procédés qu'il a suivis sont un peu différens sur

tournesoLL'eau la coagule à froid; à la chaleur de l'ébullition elle la ramollit sans la dissoudre. L'alcool ne la dissout pas non plus. Il en est de même de l'ammoniaque, la potasse caustique ne l'attaque que très difficilement. Mais, au contrairej les acides en dissolvent une grande quantité san§ l'altérer, ses dissolutions laissent sur les corps un vernis brillant qui résiste parfaitement à l'action de l'eau même bouillante. La xilnidi ne s'enflamme par la chaleur avec une grande facilité,

isolée par l'opération précédente et qui surnage, on laisse reposer cette huile pendant quelques jours pour séparer Unie nouvelle quantité d'acide pyroligneux et de sulfate de soude, ensuite ,on, sature à chaud par du carbonate de potasse, jus-

substance est transparente et se rougit .par le

l'une ou sur l'autre de ces substances. Dans l'acide pyroligneux impur, à une température de 70 à 800, on dissout autant de sulfate de

soude que cet acide peut en preudre; au bout d'un certain temps, on sépare l'huile qui a été

qu'à ce qu'il ne se formé; plus d'effervescence; il se

sépare une huile épaisse que l'on i,stille avec de l'eau ; on obtient une huile d'un jaune pâle que l'on agite à plusieurs reprises avec de nouvelles portions d'acide phosphorique étendu; on laisse la liqueur se reposer; on lave à- l'eau jusqu'à ce

que celle-ci ne manifeste plus de réaction 32. Sur la CRÉOSOTE et sur sa composition chi-

mique; par M. Liebig. ( Ann. de Ch., t. 53, p. 325.) M. le docteur Reichenbach a enrichi l'histoire

acide, et enfin on distille dans une cornue avec une nouvelle quantité d'eau chargée d'acide phosphorique, en ayant soin de cohober de temps en