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Annales des Mines (1834, série 3, volume 5)

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45aCHIMIL décantation avec de l'eau bouillie

nouveau par on peut aussi ajouter à l'eau de l'acide acétique qui ne dissout que l'oxide de fer;

L'acide sulfureux peut exister pendant quelque temps dans une même dissolution avec du peroxide de fer, niais cette coexistence est d'une courte durée à froid; et si Von chauffe, le peroxide passe presque instantanément à l'état de protoxide : l'excès d'acide sulfureux maintient le fer à cet état sans avoir d'inconvénient : ce réactif est donc plus commode que l'hydrogène sulfuré 3°. En mêlant à la dissolution d'oxide de titane et de fer un sel de protoxide de titane pur ou fer-

rugineux lui-même , tout le fer est ramené au

minimum d'oxidation par le protoxide de titane, qui lui enlève l'oxigène , et l'on peut faire la séparation des deux oxides comme il vient d'être dit. On Mêle une partie de minerai de titane ou d'hyacinthe en poudre avec une à deux parties de

carbonate de soude, et une à deux parties de

fleur de soufre ; on introduit le mélange à petites doses, et à mesure qu'il s'affaisse, dans un creuset brasqué, que l'on chauffe à la chaleur d'environ 6o. pyrométriques, et l'on obtient un culot

dans lequel le fer est à l'état de sulcompacte,

le délaie dans une on pulvérise ce culot, grande quantité d'eau, et l'on décante; la liqueur fure' est verte et entraîne une quantité notable de sul-

fure de fer et beaucoup de silice : on fait digérer le résidu à froid dans de l'acide sulfurique ou muria-

tique ; tout le fer est alors dans la liqueur à l'état protoxide : on traite cette liqueur comme il a été

EXTRAITS.

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dit plus haut. Quant à la partie non dissoute, il n'y reste plus de fer.

Lorsqu'on chauffe dans un creuset brasqué, à la température de i 5o., un mélange d'oxide de titane

ou de zircône ferrugineux et de carbonate de soude, le fer se réduit complétement et reste disséminé en grenailles plus ou moins grosses dans le culot. En pilant la matière et la passant à travers un tamis de soie, on sépare la plus grande partie de ces grenailles, et l'on peut enlever' les plus petites à l'aide du barreau aimanté ; mais il en reste toujours une certaine quantité : en traitant la poussière par l'acide muriatique, le fer se dissout avec une certaine proportion de titane et de zircône, et la partie non dissoute n'en retient que des traces. Quoique les procédés de préparation que nous venons de décrire puissen t réussir quand on les exé-

cute avec quelque soin, nous allons en donner un autre qui est infiniment préférable : le titane ou la zircone ayant été dissous dans un acide quelconque, on étend la liqueur de beaucoup d'eau et on la sursature d'hydrogène sul furé, afin de

précipiter la petite quantité d'étain,deeuivre,etc., qu'elle peut contenir, puis, en y versant de l'a m m oiliaque en excès, on en précipite toutl'oxide de titane

ou la zircônee, colorés en noir par le fer qui s'y trouve à l'état de sulfure. On laisse le déj;ôt se tasser, on décante la liqueur surnageante, et ou la remplace immédiatement par de l'acide sulfureux liquide employé en quantité suffisante pour

qu'il conserve une forte odeur. Tout le sulfure de fer se dissout presque immédiatement, donnant naissance à de l'hypo-sulfite, et le titane ou la zircône deviennent d'un blanc parfait