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Annales des Mines (1834, série 3, volume 5)

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456 CHIMIE. avec de l'eau qui dissout le sulfure de sodium, et

ensuite avec de l'acide sulfurique concentré à froid, qui dissout beaucoup d'oxide noir de titane, et on lave à grande eau. Le résidu contient presque toujours une certaine quantité d'oxide noir; et, si l'on a chauffé trop fortement, des grains

de titane métallique; il faut le fondre une seconde fois avec du carbonate de soude et du soufre.

(in peut, par le procédé précédent, se procu-

rer du titane métallique en très petits grains cristallisés, ou en poudre microscopique violacée: ou réduit soit l'oxide de titane pur, soit le rutile en poudre très-fine, on le mêle avec environ trois quarts de carbonate de soude anhydre, de soufre et un cinquième de charbon ; on tasse

ce mélange dans un creuset

et l'on

chauffe à la plus haute température brasqué' d'un fourneau d'essai pendant deux heures environ : on obtient

un culot compacte, noir , pénétré de lamelles jaune de laiton , de sulfure de titane et de grains de titane métallique d'un rouge de cuivre : on le concasse légèrement et on le délaie à grande eau; il se dégage une petite quantité d'hydrogène sulet la liqueur est colorée en vert par du sulfure de fer, mais elle ne contient pas de sulfure furé' de titane. On traite la matière lavée par l'acide sulfurique concentré à froid ; tout le fer se dissout avec une certaine quantité de titane qui se trouve à l'état de protoxide , et après ce traitement, le résidu est un mélange de sulfure de titane, de titane métallique, et quelquefois de protoxide ; on le fond une seconde fois avec du carbonate de soude et du soufre pour réduire ce protoxide, etc.; puis par un lavage sur l'augette, on parvient à

EXTRAITS

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extraire séparément du titane métallique et du sulfure pur. Il se produit d'autant plus de titane métallique , que l'on chauffe plus fortement et pendant plus long-temps, mais il ne semble pas possible d'éviter qu'il y reste du sulfure. Quand, à la faveur d'une température suffisamment élevée, le sulfure alcalin a perdu tout son excès de soufre, il réagit sur le sulfure de titane qui s'est produit auparavant et une partie du métal devient libre. L'oxide de titane ne peut pas être réduit com-

plètement par le charbon, lors même que les deux substances sont mélangées de la manière la plus intime. Avec 0,12 de charbon, la perte en oxigène est de o,16 au plus; avec 0,24 de charbon , la perte ne dépasse pas 0,22 , et il reste évidemment beaucoup de charbon dans le culot. La matière se compose de grains faiblement agglo, mérés, couleur tabac d'Espagne, avec éclat sensiblement métallique à l'extérieur, et noir â l'intérieur; ces grains se composent probablement d'oxide noir, enveloppés d'une légère pellicule de titane métallique; il se pourrait cependant aussi que ce fût un oxide particulier. 53. Procédépourfaire le MANGANÉSIATE DE POTASSE,

extrait d'une l e ttre de Al. Wâhler à M. Pelouze.

(J. de Pharm., t. 19, p. 33o.) Faites fondre dans un creuset de platine, sur la lampe à alcool, du chlorate de potasse; dissolvez-

y un morceau de potasse à l'alcool, et ajoutez du peroxide de manganèse en poudre. Il se dissout avec une très belle couleur verte; alors il se forme

du manganésiate vert de potasse et du chlorure