Annales des Mines (1834, série 3, volume 5)
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CHIMIE. 464 épaisse que l'on expose à une chaleur modérée d'abord , puis poussée jusqu'au rouge cerise pendant
une heure. Le sulfate ainsi obtenu est réduit en
poudre et dissout dans l'eau; on y ajoute peu à peu une dissolution de carbonate de potasse pour en séparer le fer, et lorsqu'on s'aperçoit, à la couleur du précipité, qu'il ne se dépose plus que du cobalt,
on filtre ou on décante le liquide surnageant, et on le précipite au moyen d'une dissolution de silicate de potasse, que l'on prépare en chauffant dans un creuset de terre un mélange de io p. de potasse, 15 p. de quartz bien pulvérisé, et i p. de charbon , et traitant la matière fondue par l'eau bouillante. Le silicate de cobalt qui se précipite est, de toutes les préparations de cobalt, celle qui convient le mieux à la peinture sur porcelaine et pour la fabrication du verre bleu. 59. Sur un procédé très économique pour la préparation du PROTOXIDE DE CUIVRE; par M. Ma_
laguti. (Atm. de Ch., t. 54, p. 216.)
On fait fondre ensemble, à une douce chaleur, ioo p. de sulfate de cuivre, et 59 p. de carbonate de soude cristallisé , et on chauffe jusqu'à ce que la masse se soit solidifiée : on la pulvérise et on y mêle exactement 15 p de limaille de cuivre, puis on chauffe de nouveau la matière dans des creusets jusqu'au rouge blanc, en soutenant cette tempéra.ture pendant no minutes. On pulvérise la masse refroidie et on la lave. Le résidu est du protoxide de cuivre d'un beau rouge, et les premières eaux de lavage renferment du sulfate de soude que l'on peut en extraire par évaporation.
L'oxide ainsi préparé ne revient pas à plus 5 fr. le kilogramme.
de
EXTRAITS.
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Si l'on se contentait de caleinep. le sulfate du cuivre , ou si l'on employait du carbonateavec de soude i l'état anhydre, le
produit serait moins beau et moins pur. La proportion de carbonate de soude prescrite suffit pour décomposer la moitié du sulfate de cuivre, et une plus grande proportion, loin d'être avantageuse, ne donnerait pas de foxide aussi beau.
Go. Sur la fabrication
des TAM - TAM et des CYMBALES; par M. Dareet. (Ann. de Chimie,
t. 54, p. 329.)
Selon M. Stanislas Julien, pour faire les tam en Chine, on coule l'alliage en feuilles, tamet on le retreint ensuite; mais il n'est pas possible d'opérer ainsi, parce que l'alliage est fragile comme du verre lorsqu'il n'a pas été trempé, ainsi que je l'ai déjà fit voir. L'analyse de 7 tam-tam et de 22 cymbales m'a toujours donné environ, o,2o-d'étain et 0,8o de cuivre.
Voilà l'idée que l'on doit se faire de
la fabrication de ces instrume.ns. On coule une pièce modelée en sable, en potée ou en fonte, avec un alliage composé de 0,20 d'étain, et o,8o de cuivre. Cette pièce sortie du moule est ébarbée : on la trempe comme on le lait pour l'acier. Si la pièce s'est voilée en la plongeant
étant rouge dans l'eau froide, on en rectifie la forme au moyen du marteau et en la planant à
petits coups. On lui donne le ton convenable soit primitivement en forçant plus ou moins la trempe, soit ensuite en t'écrouissant la pièce par un martelage suffisant; on la gratte au moyen Tome r, 1834. 30