Annales des Mines (1834, série 3, volume 5)
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EXTRAITS.
d'un tour mal centré, comme on le fait pour les chaudrons, et l'instrument est alors terminé.
62. Préparation de l'ANTIMOINE exempt d'ARSE-
61. Sur le grillage des MINERAIS DE CUTVRE; par
L'on sait que la majeure partie de l'antimoine, l'antimoine métal aussi bien que l'antimoine cru contient plus ou moins d'arsenic; que cet arsenic lorsqu'on n'y fait pas attention, passe dans la plupart des préparations d'antimoine, et qu'un procédé plus facile et plus sûr que ceux employés
M. Bredberg-. (Ann. du comptoir des mines de fer. Suède.) Jusqu'ici on a grillé les minerais .de cuivre de Fablun dans des espaces rectangulaires, mais des essais ont été tentés 07e succès pour perfectionner ce grillage. On a crabord employé des fours assez semblables à des fours à chaux , mois le résultat ayant été peu satisfaisant., on a fait usage des fours à réverbères , et l'on a complétement réussi. On a remarqué que lorsque le minerai est en morceaux, même moindres que 5 pouces ne se grille pas compléteMent jusqu'au centre, et que pour qu'il n'y reste pas de soufre il est nécessaire de le réduire au moins en poudre grossière. Le grillage est plus prompt et plus complet quand
on l'emploie à l'état de poudre fine alors 88
heures de grillage suffisent pour en chasser complé tement le soufre. On a remarqué encore que, pour obtenir le meilleur résultat possible, la couette&
minerai que l'on étend sur la sole du fourneau ne doit être ni trop mince ni trop épaisse. On a observé à Fahlun , qu'en général plus un mine-
rai est riche en cuivre , plus il exige de temps et de peine pour être grille; mais il n'en est pas de même en le traitant au four à réverbère à l'état pulvérulent , et l'on assure que la durée du grilloge est à peu près la même, quelle que soit la richesse du minerai.
NIC ; par M. W8hler. (journ. de Pharm., t. p. 358.)
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jusqu'ici pour enlever ce dangereux métal , se fait vivement désirer. Nous croyons que le procédé suivant répond parfaitement au but proposé.
Une partie de régule d'antimoine réduite en poudre fine est très intimement, mêlée avec I partie de nitre, puis avec -.,, partie de carbonate de potasse ou de soude sec ou pulvérisé. On peut aussi bien employer le sulfure d'antimoine (antimoine cru ); mais il est beaucoup plus avantageux de choisir le régule d'antimoine du commerce, qui est à si bon marché. La masse est
chauffée dans un creuset de Hesse ; aussitôt que la chaleur est portée au rouge faible, elle commence à brûler tranquillement. Quand la
combustion est complète, on la comprime avec une spatule en fer, on couvre le creuset, et on
élève encore la température pendant environ une
demi-heure, de manière à ce que la masse ne fonde pas, mais qu'elle ait la consistance de bouillie. De temps à autre on la comprime de nouveau, lorsqu'elle est boursoufflée par suite du dégagement des gaz : alors, au moyen d'une spa-
tule, on la retire du creuset encore rouge, et par conséquent encore molle; on la réduit en poudre' 30