Annales des Mines (1834, série 3, volume 5)
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CHIMIE.
EKTRAITS.
gent. L'amalgamation s'exécute dans des bâches en bois à une. température de 14 à 18'; l'opération dure quatre à cinq jours. L'amalgame que l'on obtient par ce procédé est toujours très sec, à cause de la grande quantité de chlorure de mercure qui se trouve interposée dans sa masse.L'argent qui provient de cette opération est presque pur, il renferme seulement quelques millièmes d'or. Dans l'acte de la cémentation, l'argent est transformé en chlorure par l'action de l'argile sèche et du sel marin également sec; l'opération ne réussit qu'en se servant de creusets poreux qui puissent laisser passer les gaz qui viennent du foyer, et qui , contenant de la vapeur d'eau, déterminent à la faveur de l'argile la décomposition du sel marin en soude et en acide hydrochlorique qui réagit aussitôt sur l'argent et le transforme en chlorure. L'air sec serait incapable de déterminer
sec dans le tube. Lorsque l'argent eut été porté au rouge, il commença à se dégager du gaz hydrogène, et j'ai reconnu que sa superficie était enduite d'un vernis de chlorure argen tique. En entourant l'argent d'alumine ,il se forma une plus grande quantité de ce chlorure, beaucoup parce que l'alumine l'absorbait à mesure qu'il se formait, et que l'argent métallique se trouvait toujours ainsi en contact avec l'acide. En ajoutant du sel marin à , l'opération marche encore beaucoup plus rapidement, parce qu'il se forme un chlorure double. L'expérience a d'ailleurs prouvé que l'action de foxigène de fair ne favorise pas sensiblement l'action de l'acide hydrocidorique sur l'argent. Dans l'opération du départ , l'argile du cément
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cette transformation, car ayant placé dans un
tube de porcelaine une lame d'argent entourée de cément, et ayant fait passer dans le tube chauffé au rouge un courant d'air bien desséché, j'ai reconnu que l'argent n'avait subi aucune altération.
Pour admettre l'explication de l'opération du départ, telle que nous venons de la donner, il restait à prouver que l'argent décompose l'acide hydrochlorique à la chaleur rouge (I). A cet effet, une lame d'argent, roulée en spirale, fut introduite dans un tube de porcelaine placé dans un fourneau, et l'on introduisit un courant de chlore (i) On sait depuis long-temps que l'argent est sensiblement attaqué par l'acide hydrochlorique , même par voie P. B. humide.
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réagit à la fàveur de la vapeur d'eau sur le sel marin;i1 en résulte de l'acide hydrochlorique qui atta-
que l'argent et le fait passer à l'état de chlorure argen ti que, lequel, en se combinant probablement avec le sel marin , forme un chlorure double qui
s'imbibe dans la masse du cément, de manière à laisser la surface de l'argent parfaitement décapée. Cette circonstance permet à l'acide qui se forme sans cesse d'agir sur le métal , jusqu'à ce qu'il ait été totalement transformé en chlorure. 72. Réduction du CHLORURE D'ARGENT. ( ourn.
Chimie d'Erdmann , 1833, p. _27o,) La meilleure manière de réduire le chlorure d'argent, est celle de Mohr, qui consiste à mêler
le chlorure avec le tiers de son poids de colophane,
et à chauffer modérément le mélange dans un
creuset , jusqu'à ce que la flamme cesse de se co-