Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1834, série 3, volume 5)

EXTRAITS.

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On parvient exactement au même résultat en chauffant du minerai avec 12 parties de litharge et o,.25 de charbon; on obtient une scorie vitreuse, compacte, couleur chocolat foncé et opaque, et un culot de plomb pesant 7 à 8 parties. Ce culot contient toutfosmiure qu'on en sépare par l'acide nitrique. L'osmiure ainsi purifié es 1 en poudre

cristalline brillante, d'un gris blanc comme le platine. -3°. 'On peut employer la litharge seule tout aussi bien que le plomb pour purifier le minerai d'osmiure d'iridium. On chauffe i partie de ce minerai avec t o parties de litharge jusqu'à fusion complète, et on obtient une niasse compacté d'un rouge brun , transparente à la surface, mais noire et opaque à la partie inférieure. Cette scorie se compose d'une combinaison de la litharge avec les substances terreuses, le titane, etc. , dans laquelle l'osmiure se trouve en suspension. On la

concasse, on rejette les parties transparentes, parce qu'elles ne contiennent pas d'osmiure; pile le .reste, on le traite par l'acide nitrique un peu étendu, à une douce chaleur, puis par l'eau distillée chaude , jusqu'à ce qu'il ne se dissolve plus rien. Ensuite, comme le résidu contient dela silice gélatineuse, on le fait bouillir avec de la potasse

caustique, on le lave., et enfin, pour achever sa purification , on le fait bouillir avec de l'acide rnuriatique et on le lave de nouveau. L'osmiure ainsi préparé est pulvérulent, d'un gris de cendre, et il conserve le brillant et l'aspect cristallin qu'il a à l'état natif. En chauffant jusqu'à fusionl partie de minerai avec Io parties de litharge et ti,o5 de charbon, on

obtient une scorie vitreuse transparente, et au fond'

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du creuset un mélange d'osmiure plombeux et de litharge. On sépare aisément la matière vitreuse par le triage, et, en pilant le reste et le traitant par l'acide nitrique, etc., on obtient l'osmiure parfaitement pur, de la manière la plus simple et la plus économique. 81. SLIP l'Extraction de L'IRIDIUM

ET DE L'OSMIUM

du résidu noir de platine; par M. F. Wehler. ( Ann. de ch., t. 54, p. 317.) J'ai trouvé une méthode très simple pour extraire l'iridium et l'osmium du résidu noir qui reste après la dissolution des minerais de platine. Ce résidu contient des grains et des paillettes mé-

talliques d'osmiure d'iridium et très probablement de l'iridium en poudre, mêlés avec une grande quantité de titanate de fer. Il était essentiel de trouver un moyen qui permît d'extraire

les premiers corps sans attaquer le minerai de fer.

On mêle bien intimement le résidu noir avec un poids égal de sel marin fondu, on introduit le mélange dans un large tube de verre ou de porcelaine que l'on dispose dans un fourneau long, ordinaire .! on adapte à l'une des extrémités du

tube un petit ballon, à l'autre, un appareil à

chlore. Quand le mélange qui se trouve dans le tube est porté à une température rouge faible, on fait passer le chlore qui est absorbé en grande quantité; il se forme alors des chlorures doubles (t'iridium et d'osmium avec le chlorure de sodium; mais il paraît que la plus grande partie du chlorure d'osmium est décomposée par l'humidité entraînée pendant le dégagement du chlore; il se forme alors de l'acide osmique qui est volatil> et