Annales des Mines (1834, série 3, volume 5)
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EMPLOI DE L'AIR CHAUD
A. L'USINE DE LA VOULTE.
ment d'un cubilot qui est activé dans la même usine par un simple ventilateur à force centrifuge d'un mètre de diamètre. Les ailes font 1.000 tours en 1', et en supposant que le vent sorte de la buse
Du reste, fort peu d'expériences ont pu jusqu'ici être faites sur la réduction de la pression, car les machines, construites pour une certaine pression du vent , ne peuvent facilement fournir de l'air moins comprimé en quantité correspondante à cette diminution.
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avec une vitesse égale à celle de l'extrémité d'une aile(I)e-_-n 47 mètres en I", il aurait une pression de om,oii de mercure. C'est moins du septième de celle qu'on emploie le plus souvent. Quoiqu'au vent froid, ce cubilot a une marche excellente, et sa
production journalière est à peu près double de celle d'un cubilot activé à la manière ordinaire;
bien que le coke soit très impur, il n'en consomme que 400 pour i.000 de fonte en fusion:
On y passe par jour 2 à 3.000 kil. de fonte avec un déchet de 5 pour too au plus. Le ventilateur n'a d'autre mérite qu'une grande modicité de prix, car il emploie une force de 2 chevaux environ , tandis qu'il ne faudrait guères qu'un demi-cheval pour fournir la même quantité d'air, sous la pression om,ot i, avec une machine plus parfaite, un gazomètre par exemple. Il n'est point sûr que, pour de hauts-fourneaux dont le creuset éprouve une forte pression par les matières qui les remplissent , on puisse réduire la tension du vent à orn,oi ; mais il demeure avéré,
r. qu'a production égale, il y a économie d'un cinquième dans le moteur en employant l'air
La fonte a moins de ténacité au vent chaud qu'au vent froid, mais seulement en première fusion. En deuxième fusion, celle au vent chaud reprend l'avantage. J'ignore comment cette dernière se comporte comparativement dans raffinage pour fer. Il faut remarquer aussi qu'on a pu obtenir par le nouveau procédé des qualités de
fonte de moulage qu'on était loin de pouvoir fabriquer auparavant. Ce qui caractérise le roulement des fourneaux après la mise du vent chaud, c'est la facilité avec laquelle leur allure se rétablit après un chômage plus ou moins long. Parmi les nombreux arrêts qui ont eu lieu , je vais en choisir un exemple remarquable, parce qu'il présente l'effet d'une suspension de 53 heures sur les 3 fourneaux, savoir, le n°. 2 au vent chaud avant et après le chô-:
mage ; le n°. 3 au vent froid avant et au vent chaud après, et le n°. 4 au vent froid avant et après.
chaud à une pression de om,o6o au lieu de om,o82;
octobre les 3 fourneaux marchaient bien.15 Le 16 octobre 53 heures de chômage pour
de om,oII.
mettre le vent chaud au n°. 3. Le 18 octobre à ii heures du soir on remet le vent aux 3 fourneaux. Au 2 les charges sont tombées de suite et
2°. que le plus mauvais coke de Rive-de-Gier, contenant 0,20 de cendre, peut être brûlé avantageusement par le vent froid sous la pression
(
)
L'aile n'a que o'",45 de longueur, à cause
l'épaisseur des parois et du jeu nécessaire.
de
la fonte n'a éprouvé aucun changement. Les