Annales des Mines (1834, série 3, volume 5)
Page : Image 273
Révision de 12 janv. 2015 00:26:02, edited by Anonymes
ANALYSES
544 Silice.
Potasse Soude Chaux Magnésie Alumine Oxide de fer.
.
.
DE SUBSTANCES MINÉRALES.
0,676 oxigène 0,3515 0,0093 o,o55 0,0242 0,057 0,0098 o,o35 0,0062 0,016 o,o4o3 o,o87 o,008o o,o36
On l'a trouvée composée .de chlorures de sodium , de cuivre et de fer, de sulfate de potasse, 0,0878
On voit qu'il y a de l'analogie entre ce pétrosilex et l'obsidienne del Pasco.
de la
GMELINITE OU HYDROLITE
par M. Th. Thomson. (Journ. de Brettwster ,
t. 6, p. 322.)
Les échantillons de ce minéral, employés pour l'analyse, provenaient du comté d'Antrin en Irlande, où on les trouve dans une roche amygdalohle comme dans le Vicentin ; ils ont donné : o 39896
Silice
Alumine.. . . Oxidule de fer Potasse Eau
. .
de chaux et de magnésie et d'oxides de fer, de manganèse, de chaux et dé silice.
24. Sur les
0,962
22. _Analyse
0.129.68
0.07443 o 09827
029866
545
.14 at. 4 18
1.00000
CALCAIRES NITRIFIABLES du bassin
de Paris ; par M. Gaultier de Claubry. (Ami. de Ch., t. 52, p. 24.) En partant de Vernenil et descendant la Seine jusqu'à Tripleval , on trouve des bancs de craie uni t'ormes dans leur épaisseur et leur stratification
alternative avec du silex roux. Dans la plus grande partie de leur étendue, ces bancs sont coupés à pie, et depuis un grand. nombre d'années, les babitans en extraient du salpêtre, qu'ils obtiennent, soit en recueillant les efflorescences salines qui se forment sur leurs flancs, soit en enlevant avec de petites hachettes quelques millimètres de la craie qui est traitée ensuite comme les matériaux salpêtrés. Après un certain temps, une nouvelle récolte peut être faite, et deux fois par an au moins elle est effectuée par cinq salpêtriers établis sur les lieux, qui livrent ensemble
à l'administration des poudres 7.0001. de nitre brut.
23. SUBSTANCE REJETÉE par le Fésuve en 1832.
MélT1 . encylop.,t. 3, p. 228.) Cette substance s'est présentée en stalactites cylindriques de 15 à 18 lignes de longueur sur 6 de diamètre, d'un vert jaunâtre ou blanchâtre
à l'extérieur et d'un brun luisant à l'intérieur, d'une saveur métallique et caustique.
On distingue sur ies craies des efflorescences de deux espèces,les unes renferment beaucoup de
sel marin et une faible quantité de nitre, et au contraire le nitre prédomine dans les autres. Les craies qui se salpêtrent le plus facilement sont celles qui sont poreuses et grasses, et qui se trouvent en masses coupées à pic et exposées au midi : ce n'est jamais à une profondeur de plus de 8 et tom"' que le nitre existe. La salpêtrisa35 Tome P. 1834.