Annales des Mines (1834, série 3, volume 5)
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567 le gaz a été reçu dans une dissolution de chloru re de calcium mêlée d'ammoniaque: d'après la quantité de carbonate de chaux qui s'est déposée, elle devait contenir ogTaoo88 de charbon. La substance qui DE SUBSTANCES MINÉRALES.
ANALYSES
nitrique, et on a séparé le dépôt noir du dépôt métallique par lévigation. Le premier pesait ogr..67o et le second 0gr..77,-,,, total i.456). La substance noire soumise au grillage a brûlé en répanda nt une fumée d'une odeur particulière,
restait dans la cornue pesait og.664. Traitée par
et a laissé un résidu noir pesant og'.135. Une
l'eau régale elle a laissé og".008 de silice. La liqueur
autre portion ayant été chauffée dans une cornue de verre, il s'en est dégagé de l'eau et une huile brune et empyreumatique ; c'était une substance analogue à Fulmine, composée de carbone, d'oxigène , d'hydrogène et d'azote, qui avait dû se produire par la réaction de l'acide nitrique sur la matière charbonneuse. Le résidu pesant o535 ayant été traité par l'eau régale, il est resté o.074
la potasse ouais elle ne contenait pas de cobalt. La potasse ayant été saturée par de l'acide acétique, a
de silice noire qui était colorée par une petite quantité de fer chrôln é. La liq ueur contenait du fer,
du nickel et de l'acide phosphorique, sans cobalt, dans la proportion de: Oxide de fer et phosphate de fer. Oxide de nickel Silice et fer chrômé
o86
donné par l'acétate de plomb ogreozio de phosphate de plomb. Le précipité de fer et dé -phosphate de fer a été mis en digestion avec de l'hydrosulfure sulfuré de potasse ; le résidu traité par muriatique a laissé du sulfure de nickel et un peu de sulfure double de fer, qui, après avoir été grillé et redissout dans l'eau régale, a donné avec l'ammoniaque un peu de fer etog'-04-7 d'oxide
0.361 0
a été précipitée par le carbonate d'ammoniaque employé en grand excès : la liqueur filtrée était verte, elle a donné ogr..o64 d'oxide de nickel par
og.521.
0.074
Le résidu noir Contient donc une combinaison de fer et de nickel avec du phosphore, mêlé de charbon , de silice, etc. La matière métallique de Bohumilitz a une grande analogie avec le fer météorique. Elle a évidemment été fondue , mais on ne saurait dire si cette fusion a eu lieu originairement ou bien accidentellement après sa formation. La substance écailleuse métallique est jaune, presque comme de l'or, et magnétique : au microscope, on y distingue des parties parfaitement globulaires. o.619 ont été chauffés dans un tube de verre au milieu d'un courant de gaz oxigène, et
de nickel sans cobalt. La dissolution du sulfure métallique saturée d'acide nitrique a fourni par l'ammoniaque o'.617 d'oxide de fer. Cet oxide redissout dans l'acide muriatique , la liqueur a donné o.g"..589 d'oxide de fer par le carbonate de chaux, puis 0gr.007 d'oxide de nickel. La dissolution sulfureuse a fourni avec l'acétate de plomb, etc. g". ix8 de phosphate de plomb, équivalant à O. I67 d'acide phosphorique, et og".o863 de phosphore. Le résultat de l'analyse a été: Fer Nickel . . . Phosphore. Silice. Charbon . .
.
. .
0.65987 0.15008 0.14023 0.98477. 0.02037 t 0.01422 I