Annales des Mines (1834, série 3, volume 5)
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Cataracte.
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EXPLOITATION DES MINES
DU CORNWALL ET DU DEVON.
jours séparés par un intervalle de repos, dont la durée peut être réglée à volonté au moyen de la cataracte, ainsi que nous allons le faire voir. Dans la fig.. i ; le piston est au point le plus élevé de sa course, et toutes les soupapes sont fermées, excepté la soupape régniatriee a. La cataracte C,fig. i et 2, se compose d'un petit corps de pompe p p placé dans une bâche remplie d'eau. Dans ce corps joue un piston plein dont la tige est liée à articulation avec une tringle ou
dedans. Quand la poutrelle se relève, la niasse M exerce, par l'intermédiaire du piston de la cataracte, une pression sur l'eau qui s'est introduite.
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levier 1, fixé sur un axe horizontal N N. Au même
axe sont fixés, d'une part, une masse en fer M placée à l'extrémité d'une barre assez longue, et que l'on peut d'ailleurs éloigner ou rapprocher de l'axe ; d'autre part, un long levier L qui vient raser la partie antérieure de la poutrelle P, et qui est pressé , de haut en bas , par la pièce Q fixée à cette poutrelle, lorsque celle-ci descend; enfin un levier 1', également fixé à l'axe NN, est lié à une longue tige verticale en fer forgé qui se projette verticalement derrière la poutrelle, et horizontalement sous les pièces y et y , de sorte qu'elle inc peut pas être vue dans le dessin. Cette tige, guidée dans des coulisses fixées aux pièces de
la machine, soulève en remontant : 10. la pièce
y (fig. i ) qui tourne autour d'un petit axe
horizontal ; 2.. la pièce y' qui tourne autour d'un petit axe horizontal ot . Lorsque la pièce Q, dans la descente de la poutrelle , vient presser le levier L, la tige soutenue par le levier l' s'abaisse,
le piston de la cataracte s'élève ainsi que la masse M. Le piston aspire l'eau de la hache qui traverse une valve logée dans le tuyau horizon-
de
tal adapté à la partie inférieure du corps pompe, laquelle valve s'ouvre de dehors en
Celle-ci
, ne pouvant plus traver,er la soupape
d'introduction , sort par une ouverture latérale munie d'un robinet que l'on ouvre plus ou moins,
suivant qu'on veut que le piston descende avec plus ou moins de rapidité. A mesure que le piston descend, le levier 1' soulève la tige verticale qui, dans son mouvement ascensionnel, vient soulever d'abord la pièce y et quelques secondes après la pièce y'. C'est au moment où cette dernière est soulevée que la vapeur de la chaudière est introduite sur le piston qui commence alors à descendre. Quelques secondes auparavant, la cataracte , en soulevant la pièce y, avait ouvert la .soupape d'exhaustion, et par conséquent occasioné la condensation de la vapeur qui remplissait le cylindre et qui avait servi au précédent coup de piston. On voit d'après cela que, si l'on veut que les COURS de piston de la machine se succèdent sans
intervalle de repos, il faudra régler l'ouverture du robinet de la cataracte, de façon que la tige verticale qu'elle fait mouvoir soulève la pièce y immédiatement après que le piston est remonté au haut de sa course. Si au contraire on n'a besoin que d'un petit nombre de coups de piston dans un temps donné, on fermera davantage le robinet de la cataracte, et les intervalles de temps qui séparent deux coups de piston consécutifs seront ainsi réglés à volonté.
Le jeu des soupapes est maintenant facile à expliquer. La tige verticale de la cataracte, en s'élevant, soulève d'abord la pièce y, fig. i; elle
Jeu de soupapes.