Annales des Mines (1834, série 3, volume 5)
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EXPLOITATION DES MINES
ligne de pompes de 200 fathoms de hauteur est divisée en six colonnes, dont la plus basse seulement est une pompe élévatoire à piston creux.
La maîtresse tige, à la partie supérieure du puits, est formée de deux pièces de bois juxta-
Maîtresse tige.
posées, ayant chacune î pied carré de section. De
sorte que la section de l'ensemble est un rectangle dont les côtés ont et 2 pieds. La longueur de ces pièces, qui sont en bois de sapin, parfaitement droites et sans nuds ni défauts,
choisies ordinairement parmi celles que l'on apporte du Nord pour la mâture des vaisseaux, est de 5o à 6o pieds. Elles sont liées aux pièces infé. rieures au moyen de boulons et de fortes barres de fer,fig. 8 et, Pl. XI: A,A' étant les deux pièces supérieures, et B,B' les deux inférieures, chacune d'elles est entaillée à mi-bois sur une hauteur de 2 pieds environ , et elles sont ensuite posées bout à bout de la manière indiquée dans la fig. 8, où les lignes brisées abcd , a b' c' d' représentent les plans de juxtaposition respectifs des pièces A et B, A' et W. Deux fortes barres de fer forgé M, N, avant: de 19 à 2o pieds de long , î pouce d'épais et 7 pouces de large , sont appliquées sur la large face de la maîtresse tige et liées, par de forts boulons , à deux barres semblables placées sur la face opposée. Deux autres barres de fer semblables Dl), D'D' sont appliquées sur les deux faces étroites, et pareillement liées entielles par des boulons à vis et écrou, qui traversent le bois et passent entre les premiers boulons placés dans un sens perpendiculaire. Vers la partie inférieure, les portions de la tige ne sont plus formées que d'une seule pièce de bois pe 13 pouces de côté.
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DU CORNWALL ET DU DEVON.
1.1 y a, dans sa longueur totale, 20 assemblages, 4 pièces doubles et 6 pièces simples. Cette tige, guidée par des moises placées de distance en distance, est garnie de patins qui viendraient reposer sur les moises et soutiendraient les parties de la tige dans le cas où elle viendrait
à rompre. Ces patins sont, comme ceux repré-
sentés dans la PI. IF du i". vol. des Annales
des Mines, Me. série, de simples blocs de bois posés sur deux faces opposées de la tige et liées à celles-ci par des frettes en fer. Les patins, quand la maîtresse tige est au bas de sa course, doivent
presque venir toucher les moises. Celles-ci sont supportées par plusieurs pièces de bois posées les unes sur les autres, et reposant par leurs extrémités sur le roc solide. Cet ensemble est ainsi susceptible de supporter un choc violent; en cas de rupture de la tige. Les pistons pleins (plungers ) ( voyezfig. 10 ,Pistons pleins.
Pl. XI) des pompes foulantes sont formés d'un manchon ou, cylindre creux en bronze, ayant une
hauteur un peu plus grande que la levée de la maîtresse tige. Ces manchons sont tournés extérieurement, et ramenés sur le tour au diamètre
exact qu'ils doivent avoir, et qui est ici de 12 pouces. Le bronze, après cette opération, conde pouce d'épaisseur. On remserve de -86- à plit l'intérieur du cylindre avec l'extrémité d'une
pièce de bois, qui a en tout 24 ou 25 pieds de long; pour cela, on arrondit l'extrémité qui doit entrer 'dans le manchon, sur une hauteur
un peu plus grande que la hauteur de celui-ci, et on laisse au reste de la pièce une section rectangulaire. On fait entrer la partie arrondie dans le manchon ,. où elle est solidement fixée ,au moyeu
r, '834.
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