Annales des Mines (1834, série 3, volume 5)
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EXPLOITATION DES MINES
DU CORNWALL ET DU DEVON.
Le tableau B est le relevé mensuel du travail exécuté par les machines à vapeur du ..comté de Cornwall, pour le mois de juin 1833. Un tableau semblable est publié chaque mois par le capitaine Thomas Lean, qui parcourt à cet effet toutes les mines du comté. Il mesure luimême la levée des tiges, des pompes et les diamètres des pistons. La quantité de houille consommée est. indiquée par le régisseur de chaque mine, et le nombre de coups de piston marqué par le compteur adapté aux machines.. Ces relevés mensuels n'indiquent pas la pression de la vapeur dans la chaudière, et la por-
à la surface, et les 797, de cette dernière pour
tion de la course du piston pendant laquelle la vapeur est admise dans le cylindre travaillant ; niais ces élémens variables de leur nature n'auraient pu être constatés d'une manière précise, comme ceux
qui sont indiqués dans les relevés. Nous avons déjà. eu occasion d'observer que l'on estimait la tension de la vapeur dans les chaudières à 251bs. par
pouce carré au-dessus de la pression atmosphérique ; c'est-à-dire à 2 atmosphères Il est très fâcheux que l'on n'ait point fait d'expériences sur la quantité d'eau qui est vaporisée par un poids donné de houille dans les chaudières des machines d'épuisement. Elles auraient pu seules faire connaître le degré de bonté de ces chaudières, et appris pour quelle part elles contribuent au travail réalisé par les machines. Il est néanmoins très probable que leur forme est avantageuse.
Dans le tableau Ai la quantité d'eau motrice a été calculée en mesurant la vitesse à la surface, au milieu du courant et sur 1 es bords,prenan da moyenne de ces trois vitessesComme étant la vitesse moyenne
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la vitesse moyenne dans la section d'eau. Le capitaine régisseur de la mine de Huel - Friendship m'a donné la vitesse moyenne à la surface déduite des observations faites dans l'hiver précédent par
lui et une autre personne, ainsi que la section d'eau clans le canal. J'en ai déduit la quantité d'eau motrice en multipliant la section d'eau par les 797, de la vitesse moyenne à la surface.
Quant à la quantité d'eau élevée par les pompes, elle est calculée d'après le volume engendré par la course des pistons. Elle doit donc être diminuée du déchet qui a lieu dans le jeu des pompes.
La vitesse des roues à leur circonférence est de io à 13 pieds anglais par seconde. Il est vraisemblable que l'on gagnerait à charger davantage les roues, c'est-à-dire a augmenter un peu le diamètre des pistons, ce qui entraînerait une diminution de vitesse de la roue. Si on ne le fait pas, cela tient aux 'variations dans la quantité d'eau motrice qui sont considérables suivant les saisons. Lorsque j'étais sur les lieux, en juillet 1833 , je n'ai pu faire aucune observation, parce qu'il. y avait très peu d'eau, et qu'une partie des pompes étaient décrochées. En définitive, je ne donne les résultats ci-dessus que comme approchés, et comme indiquant, avec un degré considérable de probabilité, que l'établissement de roues hydrauliques analogues aux précédentes, pour l'épuise-
ment des eaux des mines, peut fournir en travail utile la moitié du travail moteur dépensé lorsque les pompes sont entretenues en fort bon
état. L'on travaillait au reste, au mois de juillet