Annales des Mines (1834, série 3, volume 5)
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EXPLOITATION DES MINES 65o 311583knoxn, ou 311,6 dynamodes. Le travail uti-
lisé étant moyennement, d'après le tableau B, de 166,1 dynamodes , on voit que le coefficient, par lequel il convient de multiplier le travail théorique pour obtenir le travail réel moyen, est égal à o,53.
Il ne faut pas perdre de vue que nous avons
supposé la chaleur utilisée au foyer égale aux
de
la chaleur totale développée par la combustion, tandis qu'on admet ordinairement qu'elle n'en est que la moitié. Le coefficient de réduction auquel on est conduit serait bien plus élevé que o,53, si au lieu de
prendre l'ensemble des machines et leur travail utile moyen , on voulait se borner à considérer celles qui produisent les résultats les plus élevés, telles que la machine de Borlase, à Huel-Vor, celle de Wheal-Darlington , etc.. Le travail utile de la machine de Borlase est , en effet, presque égal au travail théorique calculé comme nous l'avons fait ci-dessus. Nous sommes bien convaincus que le coefficient o,53 est trop faible pour les meilleures machines du pays. Quant à celles qui fournissent un travail
exceptionnel et voisin de 3oo dynamodes par kilogramme de houille, il est évident que la vapeur y est formée à une pression supérieure à celle de 2 at. , que nous ayons prise pour base de nos calculs; la détente a peut-être lieu dans des limites plus étendues, et enfin il est possible que plus des 7'7 de la chaleur développée par la combustion de la houille soient utilisés pour la vaporisation de l'eau contenue dans les chaudières. Si l'on suppose la vapeur formée à une tension de 3 atmosphères qui correspond à la tempéra-,
DU CORNWALL ET DU DEVON.
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turc de 135°,1 , et que la détente a lieu pendant les 1-8 de la course du piston, on trouvera, par la méthode suivie précédemment, que chaque kilogramme de vapeur fournira un travail moteur de 5293".>< , et emploiera 658,45 unités de chaleur; d'où il suit que les 7050 unités de chaleur produites par la combustion d'un kilogramme de houille suffiront à un travail moteur de 560970k"- xrne Prenant les ï, de ce nombre, pour tenir compte de la perte de chaleur qui a lieu au foyer même, on arrive à un travail moteur de 36981'".xm. par kilogramme de houille consommée. Le travail réalisé dans les meilleures machines étant de 3oo dynamodes , à très peu près, le coefficient de réduction serait, pour ces machines égal à o,84, de sorte que les o,16 seulement du travail moteur fourni par la vapeur seraient consommés par les frottemens , le jeu des pompes à air et alimentaire, celui des soupapes, et les déperditions de chaleur dans l'espace envi-
ronnant. Cette dernière cause est réduite, au reste, à fort peu de chose, par la précaution que l'on a d'entourer le cylindre, et toutes les parties qui contiennent de la vapeur, d'une couche épaisse de sciure de bois. En l'ensemble de toutes les ma-
chinesdéfinitive' inscrites dans les relevés mensuels con- Avantages machines somme iL,6255 , et les meilleures machines seu- des du Cornwalllement 0k.9 de houille par force de cheval et par
heure, tandis que les meilleures machines à moyenne pression et à détente, employées sur le continent et même en Angleterre, consomment encore 3 kil °bïr. de houille par force de cheval et par heure.
Cette économie ne doit pas être seulement