Annales des Mines (1834, série 3, volume 6)
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6c. reprise.
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CONSTRUCTION DES PUITS DE MINES
MÉTHODE DITE QUAFFERING.
question par un bon tampon placé dans le trou de la courbe. La source n'ayant plus d'écoulement ni par le trou qui est bouché, ni par la bâtisse qui est sèche, ne risque plus d'entrer dans le puits, et se trouve définitivement arrêtée. Par la suite la caisse elle-même se.remplit de dépôt, et il ne reste plus de vide à côté du mur;
cas où une base conique interviendrait entre ces traverses et le mur que l'on veut supporter. Il est à remarquer que dans la plupart des cas on n'a aucun besoin de se servir de tringles, et
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Fig. 10, la sixième reprise foncée.
Fig. i 1. Cette même reprise bâtie. Quand on craint que le terrain soit de nature à ne pouvoir supporter même la partie de muraillement audessous du cône, et qu'on veut empêcher cette partie de se détacher et de descendre dans le forcement de la reprise suivante, on a de nouveau recours aux tringles ; on les remet à leur place ou bien, si on ne les a pas ôtées, on y adapte des tringles plus légères, accrochées sur le talon des premières. Dans la fig. ii ces tringles sont alon-
gées. On peut alors, sans crainte, foncer une
sixième reprise, et continuer toujours de la même manière jusqu'à l'achèvement du quelle qu'en soit la profondeur. On n'a guères besoin de puits' se servir des tringles que dans la partie supérieure
du puits, parce qu'après être entré dans un terrain ferme et régulier, on ne trouve presque jamais de terrains mouvans , ils ont du moins peu d'épaisseur. Cependant, dans le cas où l'on voudrait suspendre une partie du muraillement pour une cause quelconque dans un endroit éloigné du sol, on peut éviter la longueur des tringles qui serait nécessaire pour arriver jusqu'à la surface, en les élevant seulement jusqu'au premier rocher solide où on ferait quatre entailles pour recevoir des poutres, ou bien on percerait seulement la maçonnerie pour recevoir des traverses, dans le
dans celui où elles sont indispensables on peut employer celles destinées aux pompes, dont la forme et les assemblages conviennent parfaitement à cet usage. Fig. 12. Représente un puits de 280 pieds; il traverse trois couches. La première se trouve dans un
terrain tellement dur, que toute maçonnerie de-. vient superflue. Dans ce cas, pour mieux se garantir des eaux, on arrête la maçonnerie avant d'arriver à l'ouverture proposée pour la galerie ; et, quel que soit le nombre ou l'abondance des sources qu'on aura traversées, il n'arrivera pas une goutte d'eau dans le puits. La chemise d'argile
empêche l'eau de toucher le mur, et la forme cylindrique de ce mur présente toute garantie contre la pression hydrostatique. L'eau ne peut venir non plus par:dessous la dernière courbe; elle ne peut d'abord l'atteindre, et quand elle l'atteindrait et qu'elle la presserait avec la force due à toute la hauteur depuis le sol, elle serait combattue par une hauteur égale de maçonnerie
qui l'emporterait sur elle par sa gravité spécifique. Il faut seulement avoir le soin de bien poser
la courbe sur le rocher, en nivelant ce dernier et
en y mettant un peu de terre glaise passée au crible. La deuxième couche se trouve en B. Si on n'a pas
l'intention d'entrer dans cette couche, et qu'on veuille se réserver la faculté d'y aller plus tard, on pratique dans la maçonnerie un double arceau, fig. 13. Cet arceau se trouve simplement