Annales des Mines (1834, série 3, volume 6)
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SUR LE FROTTEMENT.
NOLYE,LLES E pEruENCES
.L'enduit de suif réduit le frottement à 0,o75' de la pression. Coulomb a donné pour ce rapport 0,035 Mais il faut observer qu'il n'obtient cette valeur qu'en admettant que l'adhérence des surfaces enduites de suif occasionne une résistance moyenne de 34 kilog. par mètre carré, tandis que les expériences de M. Morin, dans- lesquelles les Surfaces ont varié dans le rapport de ï à 48, montrent que ces surfaces n'ont aucune influence.
Frottement du chanvre en brins en mouvement sur du eliêne. Dans les expériences relatives à ce frottement, M. Morin a eu principalement pour but de vérifier si la loi de l'indépendance de la vitesse subsiste aussi pour les corps compressibles. Elles l'ont pleinement confirmé. Frottement du chérie en mouvem en I sur de l' orme . Les fibres du bois sont parallèles au sens du mouvement.
Dans quelques-unes de ces expériences, le traîneau glissai t sur des arêtes arrondies qui, ene déprimant un peu, offraient une su dace de Om.002 : dans quelques autres expériences la surface était c est-à-dire que la variation de la surface 4e ik44na opéré aucun changernent dans le rapport du frottement à la pression.,
alternent dé la fonte en mouvement sur de la fi)Tire.
L'ettiploi fréquent et général que l'on fait ariLjoiird'hin de la fonte dans la construction des Machines, rendant le cas actuel un des pins iMpor-
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tans à examiner, M. Morin a multiplié les expériences pour assigner des valeurs moyennes suffisamment exactes du rapport du frottement à la pression.
Le rapport du frottement à la pression, dans le cas où de la fonte glisse sur de la fonte sans enduit , (est .6,152. Ce rapport est 0,49 quand de la fonte se meut sur du chêne sans enduit. Ce résultat est une nouvelle preuve de l'inexactitude du principe généralement admis, que le frottement est moindre entre des corps d'espèces différentes qu'entre :ceux de même espèce. Les divers résultats des expériences prouvent qu'on ne peut rien dire d'absolu à ce sujet. Le glissement répété de la fonte sur la fonte sans enduit a offert un nouvel exemple de l'altération des surfaces, mais à un degré très', faible, cequi tient sans doute à la dureté et suai:nit, à la constitution du métal. Les résultats précédens prouvent que l'eau est un mauvais enduit pour la fonte, puisqu'avec ce liquide le rapport du frottement à la pression a une valeur ,double de celle que l'on a trouvée potirh cas On il n'y a pas d'enduit. C'est .donc à tort que dans beaucoup d'usines on se contente de .diriger sur les pièces en mouvement un filet d'eau pour les lubrifier au lieu de les graisser. Il est vrai que le courant d'eau enlève et sépare les parcelles métalliques, et qu'en s'opposant àJeùr agglomération, elle les empêche de sillonnerles surfaces si promptement; mais, d'un autre côté, l'eau entraîne toujours avec elle des corpssouvent assez durs qui forment une sorte d'émeri, de sorte que les pièces ,frottantes s'usent rapidement, eatin doit proscrire tout-à-fait cet usage