Annales des Mines (1834, série 3, volume 6)
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AMALGAMATION
DES MINERAIS AURIFÈRES.
La meule de bois a extérieurement la forme de
celle du moulin supérieur. Quelquefois il y a une troisième ligne de moulins. L'eau trouble se rend ensuite dans les labyrin-
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la caisse en fonte; intérieurement elle est creusée à peu près en cône.. Elle est reliée par des cercles de fer, et présente sur sa base de petites lames de fer saillantes, disposées symétriquement (fig. 2).
thes. Les dépôts sont lavés pour obtenir des, schlichs, qu'on livre aux fonderies.
Partout entre la meule en fonte et la meule en bois il y a un vide de Orn.02. Trois tiges de fer fixées à la meule de bois se rattachent à un trian-
gle t percé à son centre et s'appliquant sur le rebord d'une pièce a. Cette pièce a repose sur d'autres qui permettent,. par leur nombre et leur épaisseur-, de faire varier la position de la meule. a présente à son centre un vide carré, dans lequel passe l'axe moteur carré aussi à son extrémité : il y a donc engrenage. Les autres pièces sont à l'intérieur creusées circulairement pour que le mouvement ne soit pas gêné. Les moulins pour les diverses batteries d'un ou. de plusieurs. bocards sont ordinairement placés sur une ligne horizontale.Laxemoteur de chaque
moulin porte une roue dentée, et toutes ces
roues engrènent avec leurs voisines. On met l'une
d'elles en mouvement à l'aide de divers engre, nages qui se rattachent au cylindre du bocard. Le minerai , réduit en particules fines sous les pilons, est entraîné par l'eau, tombe dans le cône de bois, traverse le mercure , remonte dans l'espace entre les deux meules, et sort par une ouverture pratiquée dans la caisse de fonte, à l'opposite de son entrée. Comme en général la matière n'est pas encore dépouillée de tout l'or qu'elle contient, elle passe dans un second moulin semblable, placé à un étage plus bas. Les roues des moulins de cet étage inférieur n'engrènent pas entre elles, mais chacune engrène avec
A Zell , le filon exploité se compose de schiste argileux, quartz, pyrites, arsénio-sulfures d'argent, de cuivre, etc. L'or y est disséminé en fines particules. Il y a dans l'usine deux hoeards : chacun a qua-
tre batteries de cinq pilons. Les moulins sont sur deux étages. Il y en a deux paires par chaque batterie. ils diffèrent de ceux représentés par en ce que le plan qui réunit les deux parties cylindriqu es est horizontal et non incliné. Dans chaque moulin on met 5o livres de mercure. Les petites saillies de fer entrent de orn.005 dans ce mercure. Un moulin fait de 16 à 20 tours par minute. Après quatre semaines de travail, le mercure est retiré, lavé et pressé à travers une peau de chamois. Le mercure qui passe est employé de nouveau. L'a-
malgame solide renferme un tiers d'or. On le place sur une assiette en fer, reposant sur un chandelier, au centre d'un manchon cylindrique qu'on recouvre d'une cloche. On fait du feu autour de la partie supérieure. Le mercure se volatilise et se condense clans la partie inférieure qui plonge
dans une cuve d'eau froide. L'or est ensuite refondu.
Le minerai riche de Zell renferme de 20 à 5o loths par u000 quintaux, c'est-à-dire de o,000006
à 0,000015. On peut par cette méthode traiter avec avantage des minerais ne contenant que cinq loths , c'est-à-dire --2--- ou 0,0000015.
Par année on retire à Zeit de 5o,000 quintaux
Zen.