Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1834, série 3, volume 6)

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ckstein.

AMALGAMATION

de minerai., 35 marcs d'or. On emploie 1,6oci, livres de mercure; on en perd 35. On perd donc 2 de mercure pour i d'or obtenu , ou o,7 livres pour i000 quintaux de minerai. Bôckstein, dans le Salzbourg, Aux mines le minerai, après le bocardage , passe sur diverses tables à secousse mises en mouvement par le mécanisme représenté sur i aJg. 8 : le schli ch arrive par le lavage à une richesse de t loth d'or par quinta1.0n reconnaît cette richesse par des essais à la sébille.

Le schlich est alors amalgamé. On le met dans un cône renversé très plat (lig. 3), percé à son sommet et faisant un tour en deux heures. De l'eau lancée par un robinet entraîne le schlich, dans une petite caisse, où il se divise en trois parties égales; de là il tombe dans trois moulins cylindriques a fond concave. Les deux meules sont en bois. Le tourneur est à fond convexe et armé de lames de fer. Dans chaque moulin il y a i 3 livres de mercure. On essaie de temps en temps à la sébille le schlich qui s'écoule par le haut de la caisse. S'il sort du mercure, on relève le coursier; s'il sort de l'or, on l'abaisse, au moyen d'une vis qui fait monter ou descendre la poutre sur laquelle repose l'axe des coursiers. Quand le mouvement est gêné, on démonte le moulin pour

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deiix anialgamations, est envoyé à la fonderie. Le produit annuel est de 5o à marcs d'or qui renferment d'argent. Dans les schlichs passés à l'amalgamation, il reste 7 fois 5o mares d'argent contenant d'or. On perd i de mercure pour i d'or obtenu. La perte sur l'or contenu est de 35; tandis que par la méthode précédente, elle est de 25 '1 environ. Aussi propose-t-on au Bâckstein d'établir bientôt des moulins comme à Zell. Le minerai bocardé passera de suite à l'amalgamation. On évitera par-là lés pertes dues à chacun de ces nombreux lavages auxquels le minerai est actuellement soù-. mis , pour être concentré en schlich: Les filons de Schemnitz ont pour base princi

pale du quartz. On y trouve de la chaux carbonatée, du manganèse carbonaté et silicaté, du feldspath et du grunstein plus ou moins décomposé. L'argent y est natif et combiné , l'or est disséminé dansl es pyrites et dans le quartz. Quel, ques filons sont très riches en plomb. La galène est argentifère et aurifère. Les parties contenant pl us de deux I oths d'argent

au quintal , ou riches en plomb , obtenues par le cassage , sont envoyées aux fonderies. Les parties

retirer le mercure qu'on passe à la peau de chamois. L'amalgame solide est enfoncé dans un moule en forme de cylindre un peu conique à sa partie supérieure, de i pouce de hauteur. Il ne retient plus alors que moitié de mercure. On le distille comme à Zeit

plus pauvres, après avoir été lavées sur des grilles,-

Le schlich qui a passé à l'amalgamation est relavé

5-ur une table à secousse : la tête passe encore aux

moulins ; le reste , ainsi que le schbch qui a subi

sort du bocard sur des planches recouvertes de toiles, avant qu'elle n'entre dans les labyrinthes,

triées, criblées à la cuve, pour en séparer encore ce qui peut de suite être livré aux fonderies , pas-, sent au bocardage. L'ancienne méthode pour retirer l'or des mine-, rais bocardés est encore suivie dans quelques ateliers. lieus. Elle consiste à Lire passer l'eau trouble qui En général. ces planches ont six pieds de long, trois