Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1834, série 3, volume 6)

ÂmALGAmArrorr

1 12

DES MINERAIS AURIFÈRES.

séparer l'or ou le mercure par des 'Chocs répétés.

Les comparaisons faites à Schemnitz sur lies deux procédés sont à l'avantage du dernier. On le voit par le tableau suivant Sur t000

T2.1

E

o

o

o

de minerai. Or.

Perte en meré.

Minerai de Pa-

ma. lo. q. d. lo. q. qx. cherstollen avec 40 /4 3 2 13 2 23 moulins. . . . 98 169 2 93 48497 35 4 1,5 12 14 2 3 Io t sans moulins. 98 62 3 29 20017 ii 3o Minerai de Sigismond avec mou14,7 15422 7 3 13 6 13 1 lins 92 56 3 42 122 2 sans moulins 75 15 2 50 2812

Ainsi pour le premier, on gagne 3 loths.i quentchen d'or et on perd 21 Iodas de mercure

Pour le second, on gagne 2 loths 2 qu'eu.

d'or et on perd i4 loths de mercure. Le gain définitif est évident. La perte qui était autrefois de 35 à 4o de l'or contenu; est à présent de 25 -; environ. On bocardait autrefois à oeil couvert. Les matières pilées ne pouvaient s'échapper que par deux canaux pratiqués dans les poutres formant la séparation des batteries. C'est à ce mode de bocardage

1

.1 3

du fond ; les matières pilées passent par cette

ouverture, s'élèvent derrière letiroir et se déver-

sent sur toute la longireur de la caisse. Il y a parla moins de minerai broyé à mort. Il semblerait, d'après la perte actuelle, que Fon bocarde encore trop fin ; mais on prétend que l'or étant très disséminé dans le minerai, il faut bocarder fin pour le découvrir et le rendre attaquable par le mercure. Un fait remarquable, c'est qu'en général, bien qu'on obtienne plus d'or avec les. moulins qu'avec les toiles, la quantité d'or contenue dans les schlichs donnés par les lavages subséquens n'est pas diminuée. Le mercure retient donc une partie de l'or qui, enlevée par les eaux , ne s'arrêterait

ni sur les toiles ni sur les tables de lavage.

semblerait aussi d'après cela que l'or se trouverait dans le Minerai à deux étais différens, puisqu'une

partie de cet or échappe toujours à l'action du

mercure. Le tableau suivant indique les proportions d'or et d'argent obtenues dans les moulins et dans les schlichs donnés pal' les lavages après l'amalga mation.

qu'il faut attribuer les pertes énormes clans le lavage ( Co :0 du plomb et de l'argent contenus). Le minerai était broyé à mort (et tet ) et réduit en pellicules qui recouvraient l'eau comme une

écume et n'étaient point arrêtées sur les tables de lavage. On «ekange partout ce système et l'on

bocarde à la fente. Un tiroir, placé sur le côté antérieur de la caisse, descend jusqu'à 2 pouces

Tome rf, '834.

z