Annales des Mines (1834, série 3, volume 6)
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RECITEIICHE ET EXPLOITATION
Les travaux de la mine furent ouverts le mai i 826, dans l'enceinte même de la saline, en un point situé à 3oo mètres E.-S.-E. du premier sondage, à 285 mètres N.-0. du puits de la source salée, et plus haut de 4-,4o que l'embouchure de celui-ci. Ensemble des travaux.
Le système de ces travaux comporte essentielle-
ment trois puits. (Pi. IV, fig. 1.) I°. Le puisard, foncé en premier lieu pour assécher les deux autres, et poussé seulement jusqu'à la profondeur jugée nécessaire pour cela, jusqu'à 47 mètres. 2°. Les deux puits d'extraction; ceux-:ci né sont
qu'à 8-,5o l'un de l'autre (d'axe en axe ), et n'ont que im,42 dans oeuvre, en sorte que chacun d'eux ne peut admettre qu'une tonne et qii'en dernier résultat ils ne font ensemble que l'office d'un seul puits, à deux compartimens. Le premier de ces puits appelé St.-_E tienne, est à 18m,8o du puisard; l'autre, appelé Ste.-Barbe, en est par conséquent à 27°',3o.
Et en outre 3° TJne galerie dite du puisard, qui'va de St.Étienne à celui-ci pour y conduire les eaux qui Suintent à travers le boisage des puits d'extraction et qui y sont recueillies par des gargouilles.
ie.-Une galerie dite de
secours
pratiquée à
l'OppOsite de la précédente, sur le flanc du puisard 'au-dessus, de son fond, destinée à servir ét à
de'Magasin d'eau, 'au cas où l'épuisement serait momentanément énitièché. Orrin'a rencontré d'eau dans le foncement du puisard que jusqu'à 3o mèt. environ du jour, et en
si. petite quantité que l'extraction en a toujours été faite avec une pointe mue à bras d'hommes.
DU SEL GEMME.
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Son affluence était, comme elle est encore aujourd'hui, de 5 mètres cubes environ par heure. 'Elle marque 4 degrés et demi à l'aréomètre de Baumé. Le creusement des puits d'exploitation a encore
fourni moins d'eau, puisque l'enlèvement s'en est toujours fait avec les tonnes mues par un treuil à
bras d'hommes, qui servaient à extraire les déblais. Comme dans le puisard, on n'en a pas rencontré au-delà de 3o à 35 mètres (I). Mais arrivé à la première couche de sel, à la jonction de celle-
ci et du terrain argilo-gypseux, qui forme son toit, on a en, de même qu'a Vie, de l'eau salée saturée. Son affluence était pour les deux puits de 14
mètres cubes par 24 heures ou 43-.58 par heure; mais la très majeure partie venait du puits St.Etienne. On verra plus tard que cette affluence s'est notablement accrue dans celui-ci en 1831. Une chambre a été pratiquée entre les deux puits dans la troisième couche de sel, pour recevoir des réservoirs en bois dans lesquels coule l'eau salée qui est recueillie par des gargouilles. On ignore en quoi consistait le plan d'exploitation que le sieur Furnival se proposait de suivre ; on sait seulement que l'extraction du sel devait se faire au moyen d'une machine à vapeur qui aurait en même temps opéré l'épuisement .de l'eau douce à l'aide d'une pompe en fonte qui devait être placée dans le puisard. Quant à l'eau salée, c'est par des tonnes qu'on devait l'extraire. (i) L'eau fournie par les puits d'extraction est comprise dans les 5 inèt. que l'on extrait du puisard par heure. Après l'entier achèvement de ces puits, elle entrait dans
ces 5 mètres pour un tiers de mètre environ , et cette proportion n'a guères varié depuis.