Annales des Mines (1834, série 3, volume 6)
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11ECHERCHE ET EXPLOITATION
DU SEL GEMME.
soit bien contigu à celui qui le précède, on cale
qui a été employé dans le puisard. Il consiste
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les longues pièces à l'aide de coins que l'on chasse en dessous d'elles dans les trous.
Quand on a enlevé plus de terrain qu'il n'en
faut pour la place d'une pièce, on engage entre le terrain et le cadre supérieur des coins qui s'opposent au renfoncement de cette pièce. L'épuisement était fait avec une pompe qui à la fin du creusement occupait 36 hommes par 24 heures. Aussitôt qu'on a eu dépassé les couches aquifères, vers 32 mètres, on a établi cette pompe à
demeure dans une cuvette qui recevait par des
chêneaux les eaux supérieures recueillies par des gargouilles. L'enlèvement des matières était fait ici, aussi
bien que dans les puits d'extraction, au moyen d'un treuil qui employait 26 hommes par 24 heures. Après l'achèvement du puisard, ce treuil a servi pour extraire l'eau qui vient de ces puits amenée par la galerie a (fig. i et 2), en sorte que l'épuisement occupait en réalité 62 hommes par jour. Foncement ed.ctsrpa eutiitosn
Les puits d'extraction sont revêtus d'un double boisage jusqu'au-dessous des couches aquifères, l'intervalle entre les deux boisages étant de om,i6. A partir de ce point jusqu'au premier banc de sel gemme, il n'y a plus qu'un seul revêtement. Enfin une fois arrivé dans le sel gemme, on n'a plus boisé, si ce n'est, dans quelques intervalles de couches dont le terrain n'avait pas assez de cousistance.Cette portion des puits est taillée circulairement sur im,52 de diamètre ,tandis que la partie boisée est un carré de i m,42 de côté dans oeuvre, comme je l'ai dit plus haut. Le boisage intérieur n'est pas semblable à celui
en quatre pièces de chêne épaisses de 0-027
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,
,
as- .
semblées à mi-bois en hauteur comme en épaisseur, et réunies les unes aux autres par quatre
crampons posés sur les angles et noyés dans le bois (fig.
o).
Or, voici comment on a procédé au foncement de ces puits. On a ouvert une fosse de 2m, 18 dans oeuvre que l'on a foncée et boisée de haut en bas jusqu'audessous des couches aquifères, de la 'même ma-
nière que le puisard, si ce n'est que les cadres
( excepté les quatre ou cinq premiers) sont en sapin delpm, 076 d'épaisseur. Arrivé vers 33 mètres, dans un banc gypseux bien sec, et à Im,8o au-dessous du dernier cadre posé, on a nivelé le fond du puits en l'élargissant, jusqu'à lui donner 2m,5o de côté environ ; après quoi on a creusé de nouveau de om,3o , en rétré-
cissant la fouille à la dimension portée par les cadres du boisage intérieur.
On a posé un de ces cadres ayant exactement, om,3o de hauteur, et on l'a serré fortement contre le terrain avec des coins. Sur celui-ci on a assis un cadre porteur, ayant comme lui rn,42 dans oeuvre, mais avec une hauteur de om, I 6, et une épaisseur de om,5o. L'intervalle de om,o5 à peu près qui restait entre
le bois et le terrain, a été rempli de crottin de cheval tamisé, recouvert de goudron, et sur lequel on a tassé fortement du corroi, et surtout dans les trous qui reçoivent les oreilles.
Sur cette fondation, on a élevé tout le boisage intérieur, en liant chaque cadre à celui qui le pré-
cède, d'abord par des goujons de fer implantés Tome Pl, 1834. 9