Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1834, série 3, volume 6)

EMPLOI DU . ROIS EN NATURE, ETC. 466 moindre au vent chaud qu'au vent froid : on retire en général de i °o'. de fonte, 78 à 80"`. de fer en barres.On n'a pas remarqué à Kijnigsbronn que les

DANS LES HAUTS-FOURNEAUX.

Note- sur les produits du haut-fourneau de Pions., près- Sargans

Explication de la planche XL M (fig. t et a), caisse en fonte dans laquelle est amené le vent de la machine soufflante.

R , autre caisse à laquelle est adaptée la buse B qui

porte le vent dans le foyer d'affinerie. La caisse R reçoit le vent de la caisse M, soit par le tuyau TT qui traverse en a le fond supérieur de la caisse M, soit par le tuyau tu qui le traverse en , et fait sous la hotte du foyer plusieurs circonvolutions IIH; de sorte que l'axe de la conduite, dans cette partie, a la forme d'une hélice. L

, 2 et 4), levier horizontal tournant autour

d'un foulon vertical b , au moyen duquul on fait mouvoir deux plaques horizontales p, p' (fig. ï et 4). Ces plaques p ,p' glissent entre des coulisses et viennent ouvrir on fermer la communication entre la caisse M et les tuyaux 'FT ou tt. Dans la position qu'occupe le levier dans les

figures t , 2 et 4, l'ouverture a' est ouverte, et celle a

fermée ; l'air se rend à-la caisse R et à la buse par la con-

duite ITH tt , et il arrive chaud dans le foyer. Si l'on fait tourner le levier dans le sens xy (fig. , d se fermera, a s'ouvrira et l'air arrivera froid à la buse et au foyer, par le conduit TT et la caisse R. F (fig. 2.), foyer d'affinerie.

);

PAR M. P. BERTHIER..

fontes obtenu es au vent chaud fussent plus difficiles

à affiner que celles faites au vent froid.

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La couche minérale que l'on exploite pour lédu. haut-fourneau de Pions se trouve près, du, sommet d'une haute montagne coupée presque à pic ; on n'y parvient qu'après service

deux heures de marche, en montant presque

constamment. La roche dominante est un calcaire

qui, d'après les fossiles qu'il renferme, doit appartenir à Tage de la formation de la craie. Ce calcaire alterne avec des bancs de schistes argileux

blancs, gris, noirs, rouges et verts, comme cela se voit dans la Tarantaise.. La matière .principale que renferme la couche métallifère est de roxide de fer rouge compacte; mais ce minerai est accompagné de matière schisteuse verte, de chaux carbonatée, de pyrite cristalline et d'une substance brune dont on ignorait jusqu'ici la nature. Cette substance est d'un brun foncé nuancé de noir, compacte et mate, çà et là lamel-

laire et alors un peu luisante; sa poussière est d'un rouge sale peu foncé; mais après calcination

dues, par un long étrier en fer, à une traverse horizontale supportée sur les parois de la hotte. D ans la.fig. x les divers tuyaux ont été projetés sur un

elle est l'un rouge d'oxide de fer; sa pesanteur. spécifique est d'à peu près 4,o. Dans le tube de' verre elle donne un peu d'eau ; par la calcination elle perd de o,o3 à o,o4 de son poids, à raison, du dégagement de ce liquide et d'une certaine qtian-

plan horizontal qui coupe le mur de la tuyère à la hauteur de la buse. Dans la projection de la fig. 2 , le tuyau H, bien que situé en partie en avant du plan de coupe, a cependant , pour plus de clarté, été projeté en entier sur ce plan.

nèse anhydre, mélangé d'une certaine proportion d'hydrate de deutoxide qui lui donne une teinte--

Or; voit comment les circonvolutions 11H sont suspen-

tité d'oxigène. Ce minéral ne renferme qu'une trace de fer; c'est de Foxide rouge de mangabrune.. Les minéralogistes savent que jusqu'à, présent cette espèce a été rare : on 'pourra main,