Annales des Mines (1834, série 3, volume 6)
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SUR LE SOULÈVEMENT
système. Souvent même, cette direction sera loin d'être intermédiaire entre celles des deux systèmes, et l'on conçoit aisément que, pour un point donné , elle dependra, en- général, tout autant de l'inclinaison des deux rides qui se rencontrent que de leur direction. Pour déterminer l'inclinaison et la direction de l'élément plan o qui, après le premier soulèvement A, faisait partie de l'élément de surface cylindrique a, il suffit d'observer que, par la production du deuxième système de rides B, cet élément a été soumis à un double mouvement, l'un qui l'a transporté parallèlement à lui-même, au-dessus ou au-dessous de l'ancien niveau, sans rien changer à sa direction et à son inclinaison, et
Utilité de cette recherche.
DES MONTAGNES.
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mière restant parfois constante sur une étendue de
plusieurs mytiamètres mesurée perpendiculairement à la direclion. .ku point d'intersection de deux pareilles bandes de roches stratifiées, les couches doivent avoir une direction et une inclinaison constantes; en sorte qu'au premier aperçu elles semblent porter l'empreinte d'un soulèvement particulier. On comprend aisément (pie lorsentreprendre l'étude détaillée d'une région qui a conservé les traces de plusieurs révolutions , on se trouverait inévitablement conduit à des conclusions erronées, si l'on ne possé-
qu'on voudra
dait des moyens sûrs de distinguer un résultat
l'autre qui l'a fait tourner autour de la ligne b,
siniple d'un résultat complexe. Or, ces moyens re-
située hors de son plan , d'une quantité et dans un sens marqués par l'inclinaison conservée sans altération dans l'élément n. La solution du problème fondamental sur le croisement de deux systèmes de rides, dépend donc exclusivement de l'étude de ce dernier mouvement. Avant d'aller plus loin, il convient d'observer.
deux systèmes de rides. En ce qui touche la stratification des roches, problème qu'il faut résoudre dans chaque cas peut être énoncé en ces termes : Etant donné un plan et
que si les élémens de surface cylindrique , dans lesquels l'inclinaison reste constante , n'avaient qu'une très faible largeur , la direction des roches, aux points de croisement, n'offrirait aucune régularité , et 'les variations qu'on observerait en des points très rapprochés seraient si compliquées, qu'il n'y aurait aucune utilité à rechercher les lois auxquelles elles sont soumises, Ce cas, quise présente
sans doute souvent dans la nature, est loin d'être général : l'observation prouve en effet que, dans beaucoup de contrées, les dislocations des roches stratifiées sont aussi faciles à caractériser par l'inclinaison que par la direction des couches, la pre-
posent essentiellement sur la connaissance des phénomènes qui se produisent au croisement de
un axe situé dans une position quelconque par rapport à ce plan et qu'on lui suppose lié invariablement, déterminer la position du plan, lorsque
celui-ci aura tourné, en même temps que l'axe, d'une quantité donnée. Dans le cas qu'on a déjà ,le plan donpris pour exemple (Pl. VI ,fi. né est celui de l'élément m, dont l'inclinaison est mesurée par l'angle i; l'axe de rotation est horizontal et sa direction est celle de la ligne
enfin,
le sens et la grandeur de la révolution autour de cet axe sont marqués par l'inclinaison r de l'élément n compris dans la ride b. Ce problème peut être résolu aisément, aussibien d'une manière graphique que par le calcul, à l'aide de la construction suivante.
Problème sur le croisement de deux systèmes.