Annales des Mines (1834, série 3, volume 6)
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SUR LE SOULÈVEMENT
t.lobe
Production
des chaînes paraw ies
produites, sans être parallèles dans l'acception rigoureuse du mot, auraient cependant entre elles certaines relations de parallélisme que le calcul pourrait préciser. se Cela posé, lorsque l'écorce solide du g brise dans une certaine direction , pour que les
parties voisines de la ligne de rupture puissent
obéir à la force de contraction gni tend à les faire glisser perpendiculairement à cette ligne, il se produit en général une suite de proéminences
formées par le rapprochement des parties contiguës à cette ligne de rupture.Tout semble indiquer que ce premier événement d'une révolution de la surface du globe, est instantané ; on conçoit
qu'au premier moment il ne doit avoir lieu, en général, que suivant une seule -d'ailleurs
ligne de fracture, c'est-à-dire dans la direction suivant laquelle la surface peut le moins résister -à la force de rapprochement qui la sollicite. Cette
force se trouve neutralisée en partie par la rupture même, et l'équilibre se rétablirait aussitôt si la formation d'un bourrelet au-dessus de la ligne de fracture ne produisait une violente oscillation,
laquelle, en vertu de l'élasticité de la croûte solide , s'étend à une assez grande .distance de part et d'autre de cette ligne. Cette oscillation elle-
même produit dans le liquide inférieur un
ébranlement dirigé suivant une partie étendue de l'arc de grand cercle passant par la première fracture. De là résulte une série d'ondes parallèles qui se propagent de part et d'autre de l'axe de rupture ; par l'impulsion qu'elles communiquent aux parties voisines de la surface solide, elles favorisent l'action de cette partie de la force
de contraction qui n'avait pas été anéantie par
DES MONTAGNES.
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la première fracture , et lui permettent de former, dans cette portion de la surface, des replis et des bourrelets qui ont entre eux les mêmes relations de parallélisme que les ondes qui les produisent.
Je me contente de présenter ici une simple conséquences
indication de cette hypothèse : les développemensde qui précèdent, suffisent pour faire concevoir .comment elle peut expliquer les principaux phénomènes qui caractérisent les révolutions de la.surface du globe. Parmi les conséquences auxquelles elle conduit, je signalerai seulement les .suivantes
1. Les oscillations du liquide, en raison de la cohésion et des frottemens ne peuvent se propager qu'à une petite distance de part et d'autre de l'axe d'ébranlement; en sorte que l'ensemble des rides parallèles qui signalent chaque révolution du. globe ne doivent former à la surface, qu'Une bande d'une assez faible largeur.
2. Les ondes. exercent à la vérité une im-
pulsion égale sur toute l'étendue de chaque bande parallèle à l'axe d'ébranlement; mais les effets produits sur les divers élémens de cette bande- sont extrêmement différens , suivant les conditions de résistance qu'ils présentent. Ainsi, le.passage des ondes ne produira ni plis ni fractures dans les parties très résistantes ; et celles-ci reprendront leur première position après une série d'oscillations; dans d'autres parties au contraire, et particulièrement dans celles qui ont déjà été fracturées ou ridées, le même phénomène produira de nouveau des plis et des bourrelets. Ces accidens
se manifesteront donc seulement dans une série de petites bandes parallèles, disposées irrégulièrement de part et d'autre de l'axe de rupture.
l'hypothèse.