Annales des Mines (1835, série 3, volume 7)
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EMPLOI DE L'AIR CHAUFFÉ
des appareils de cette espèce, mais davantage à celui dont il s'agit. Le chauffage de l'air dans des tuyaux, tel qu'il est pratiqué à Fourchambault (1) et ailleurs, paraît préférable.
On cherchera sans cloute à appliquer l'air
Fourneaux à chauffé aux fourneaux à cuve de diverses hauteurs
manche polir divers minerais.et
dimensions, servant à fondre les minerais de cuivre, de plomb , d'argent, comme ceux du Hartz , de Freyberg, de Chessy et Saint-Bel, de
Poullaoüen , etc.; M. Lampadius (2) fait observer à cet égard que tous les appareils en fonte que l'on voudrait ,chauffer avec la flarnme.du gueulard ,. en les laissant exposés à l'influence des vapeurs sulfureuses et métalliques qui accompagnent constamment la flamme qui sort de ces
fourneaux, éprouveront une prompte destruction, si l'on ne trouve pas un moyen efficace de préserver le métal des tuyaux, en les entourant d'une matière terreuse, et sans trop nuire à l'échauffement de l'air; sans cela , il faudra employer un foyer particulier pour le chauffage, et
ration. Ventotilateur
à
alors la dépense qui en résultera diminuera considérablement les avantages du nouveau procédé. -Le ventilateur à rotation, machine soufflante extrêmement simple, est employé actuellement dans un grand nombre de fonderies pour alimenter des cubilots (3); on en voit à Paris, à Rouen, à Lyon, etc.. Il paraît qu'il n'y a pas d'économie (i) On le voit représenté sur les planches du mémoire
de M. Dufrénoy, Annales des mines , tome page 478 et Planche XI, fig. 19 et 20. Un autre ap-
pareil est représenté par les fig. 17 et 18. Journal de Chimie de. Erdmann , tome 18 ,p. 341. On donnera , dans la livraison suivante, le dessin d'un de ces ventilateurs employé clans une fonderie de Rouen.
DANS LES 'FOURNEAUX A FER.
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sur la force motrice employée pour 'projeter une certaine quantité d'air dans les fourneaux ; au contraire, il y a lieu de croire qu'on en emploie davantage qu'avec les autres soufflets; mais la construction de de ventilateur est facile ; et il n'y a jamais de réparation à y faire; le ventilateur circulaire, même lorsqu'on donne aux ailes une grande vitesse, ne lance de l'air qu'avec une faible compression; mais il en projette une grande masse, et en augmentant, comme on l'a fait (de
3o lignes à 54) l'ouverture des tuyères et leur nombre, on a presque doublé le produit, journalier du fourneau (1), et la dépense en coke a été réduite de i` , toujours en opérant à l'air froid. A la Voulte , où la vitesse de rotation est de Boo à i.000 tours par minute, M. Varin estime que la
pression du vent à la tuyère est seulement de orn,o t t de mercure; ce qui est très faible, relativement à celle que l'on donnait ordinairement, et qui était la même que pour les hauts-fourneaux (environ 9 à Io c. m.). Cet ingénieur remarque, comme un fait digne d'attention, qu'à cette faible pression, du coke de très médiocre qualité,
tel que celui de Rive- de-Gier (qui contient le plus souvent 20 centièmes de cendres ), est cependant brûlé avec avantage dans le fourneau à refondre la fonte. Une autre observation plus importante encore, et qui résulte du témoignage des fondeurs, c'est que la qualité de la fonte est bien moins altérée que clans les opérations ordinaires, sans doute en raison d'une plus grande (I) Comme il est arrivé à Rouen , dans la fonderie de
MM. Martin et C.