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EMPLOI DE L'AIR CHAUFFÉ

donnée au métal, lorsque l'ouvrier n'est pas très attentif, et ne retire pas sa pièce à l'instant précis où elle a pris la température convenable pour être forgée ou soudée, n'influera pas défavorablement sur les propriétés délicates de l'acier, et si le déchet sera moindre qu'avec l'air froid, ainsi que cela a été observé pour le fer. On ne peut rien décider à cet égard, qu'à l'aide d'expériences faites avec soin, et sur diverses sortes d'acier; on peut espérer que M. le directeur général des ponts et chaussées et des mines voudra bien en faire faire comme cela a déjà eu lieu par son ordre pour le travail du fer. CHAPITRE II. NON CARBONISÉS, ET SUR L'EMPLOI DES COMBUSTIBLES L'AIR CHAUFFÉ-DANS LES FOURSUR LES EFFETS DE NEAUX A CUVE.

I. De l'emploi des combustibles dans leur

état naturel. Il est reconnu généralement que, pour pro-

duire une haute température dans un foyer, il faut brûler avec rapidité un combustible compacte,

quoique facile à embraser, et qui ne donne ni flamme . ni vapeurs quelconques, par l'impression de la chaleur; c'est bien assez que l'air employé à

la combustion, et nécessairement en excès, apporte les quatre cinquièmes de son poids d'azote,/ gaz inutile auquel s'ajoutent tous les produits aériformes de l'opération, et qui entraînent une quantité énorme de chaleur. Il serait donc fort nuisible d'augmenter encore ces causes de ce refroidissement, par la vaporisation de substances que l'on peut éloigner des foyers au moyen d'une

DANS LES FOURNEAUX A FER.

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carbonisation ,préalable :aussi le charbon de bois, celui de tourbe, et surtout le coke, comme le plus dense, tous étant supposés exempts d'eau et de composans volatils, sont-ils les corps qui élèvent le plus la température des foyers où on les fait brûler convenablement? Cependant, depuis quelques années, l'emploi

dans les fourneaux à cuve, des combustibles à leur état naturel , c'est-à-dire donnant de la flamme, a procuré des avantages notables dans quelques usines, et même pour fondre des Minerais de fer; non pas, il est vrai, dans des fourneaux bas, mais au contraire dans des fourneaux élevés, où le combustible, chargé à la partie supérieure, descend lentement, et, après un séjour plus ou moins prolongé dans l'intérieur de l'appareil, où, après avoir éprouvé des températures croissantes, arrive .à l'endroit où l'air est introduit et auprès duquel se trouve nécessairement le maximum de température ; cet endroit, plus ou moins prolongé au-dessus des tuyères, prend le nom de foyer (sehmelzrazen) ou ouvrage, dans les hautsfourneaux à fer ; c'est là que s'opère la combustion la plus active et la plus abondante, et que Se fait l'émission la plus copieuse et la plus rapide de chaleur; c'est là aussi qu'ont lieu. les principaux effets chimiques de combinaison et de fusion des matières, de carburation du fer, etc. Dans les fourneaux à cuve plus ou moins élevés, il doit arriver, en raison du long séjour qu'y font les substances qu'on y introduit et de la chaleur qu'elles y éprouvent, que les parties volatiles qui entrent dans leur composition se dégagent plus tôt ou plus tard; de sorte que, au moment où elles arrivent dans le foyer, et surtout Vers le