Annales des Mines (1835, série 3, volume 7)
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EMPLOI DE L.AIR CHAUFFÉ
pourrait encore 'être augmenté par l'emploi de
l'air chauffé, en favorisant la carbonisation de ces Corps, et peut-être aussi la combustion des gaz dans l'intérieur du fourneau..
DANS LES FOURNEAUX A FER.
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blement préparées pour la combustion et la fusion (i). Il n'en est pas de même à l'égard de l'air lance ou entraîné dans un foyer de combustion : jusqu'à,
2. Des effets de l'air chauffé projeté dans
ces derniers temps, il était toujours employé ou projeté à la température de la partie de l'atmosphère où on le puisait; on cherchait même à l'a-
On conçoit bien comment les élémens de la combustion (le combustible et l'air), arrivant froids au milieu d'un foyer où la température est et doit demeurer fort élevée, diminuent cette température, en absorbant de la chaleur, jusqu'à ce que l'équilibre de tension calorifique soit établi entre eux et le foyer; c'est donc là une cause réelle d'abaissement de température, ou tout au moins de réduction dans l'espace où s'établit un haut degré de chaleur; et toujours de diminution dans la quantité de chaleur qui peut être appliquée à -produire un certain effet calorifique; il
plus condensé, et qu'il contînt un plus. grand poids d'oxigène (ou un plus grand nombre de molécules d'oxigène ) sous un même volume. L'expérience de tous les fondeurs ( et elle n'a point été démentie ) leur avait appris que les fourneaux à cuve servant à la fusion, de même que les fourneaux à réverbère, fondaient plus promptement, et souvent avec moins de combustible, et donnaient de plus grands produits en hiver qu'en été; et, dans cette dernière saison, pendant la nuit que pendant le jour. L'accroissement de volume qu'éprouve l'air,
les .fOurneaux.
suit de là qu'en faisant en sorte que le combustible
et l'air arrivent à l'endroit où ils se combinent, avec une chaleur acquise peu différente de celle qui a lieu en ce point; on augmentera notablement la 'température du foyer, et on étendra l'espace dans lequel elle sera très élevée, tout en augmentant la somme des unités de chaleur susceptibles d'être employées utilement. Il n'y a aucune difficulté à l'égard - du combustible, et tout le monde sait que cela a lieu réellement, et très. utilement, dans tous les ,fourneaux à cuve, non-seulement pour celui-là, mais aussi pour les matières à fondre, qui n'arrivent à l'endroit du maximum de température (au point a, fusion) que bien échauffées, et, comme on dit, convenu-
voir le plus froid qu'il était possible, afin qu'il fût
par une certaine élévation de température, lorsque ce fluide demeure soumis à la même pression, et d'où résulte une diminution de densité (ou de matière sous le même volume), explique ) C'est tin moyen de faire concourir à l'effet principal et final, savoir, l'accumulation d'une grande quantité de chaleur dans l'ouvrage ou foyer d'un fourneau , le calorique qui est entraîné , en énorme proportion , au delà de ce foyer, par les gaz résidus de la combustion opérée en cet endroit ; et même en -partie celui qui est produit hors du foyer par les gaz combustibles formés ou dégagés dan s cet appareil. . La forge de maréchal, le fourneau à vent , et le fourneau à réverbère n'offrent point cet avantage; ce dernier .est même fondé sur un principe opposé.