Annales des Mines (1835, série 3, volume 7)
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DANS LES FOURNEAUX A FER.
EMPLOI DE L'AIR CHAUFFÉ
98 de minerai qu'avec, Vair froid,' et par conséquent en consommant moins d'oxigène atmosphérique
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,
on doit en conclure que le combustible est brûlé plus complétement ou plus Utilement , reW tivement à l'effet à produire; ou, en d'autres ter. s'en 'dégage une plus grande quantité Mes', de chaleur; ou bien que celle fournie par le coni bustiblnest mieux employée : je crois que l'une et l'autre de ces conditions Se trouve remplie dans les fourneaux qui reçoivent de Fair chauffé, et nous allons voir comment :- on sait que
diaque charge faite dans un fourneau contient
une quantité de combustible déterminée et destinée à fondre les matières (minerais et foulais) que Von a placées dessus; cet ensemble doit descendre régulièrement et horizontalement, en conservant ses positions respectives, jusque dans l'ouvragé du fo- urneau où s'opère la fusion; c'est par la sucCesssion régulière des charges que s'entretient la température de l'appareil et l'uniformité de Son travail. On peut admettre, quoique rien n'eût pu par le nouveau prol'indiquer à l'avance: a), formant uni lit,, dans une cédé, le combustible charge, est brûlé plus complétement , c'est-à-dire qu'il se forme plus d'acide carbonique, et que les gaz hydrogènes sont immédiatement et en grande
partie brûlés;
,
qu'une plus grande quantité
de. combustible est brûlée 'à la fois dans un moindre espace, où -se trôuve par conséquent émise Une plus grande quantité de chaleur, et par suite une plus haute température ; e) , enfin, que ces effets ont lieu,ou commencent à avoir lieu dans une partie du fourneau plus basse, et en même temps
plus étendue en .hauteur dans ce fourneau ; ces trois circonstances, qui dérivent d'une plus grande
facilité et d'une plus grande activité donnée à la Combustion par l'air chaud , et, comme nous l'avons dit, d'une moindre soustraction de cha-r leur par les gaz, résidifs de cette combustion, exi pliquent d'une manière très-satisfaisante la fusioil
d'une plus grande masse de Matières 'par MI Même poids de combustible, de inertie que- la fusion d'un 'mélange plus réfractaire, etc. -Cat lë premier de ces effets dépend d'une éniiSsion plus
abondante de chaleur dans l'endroit ôù la température est suffisamment élevée ; et cate -éthis=
siOn résulte de ce qu'il y a plus de combustible réuni dans le foyer, que dans le cas de l'air froid; il èri est descendu davantage dans l'ouvrage, eç il s'y trouve sur une plus grande épaisseur; enfitf le-Second effet dépend du degré de cette rné:ii:ie température. -
La lenteur de la descente des charges me parait résulter de ce2qu'll finit plus de temps pour brûler une masse considérable de combustible ré-à-nie dans un même lieu ; que pour la brûler partiellement pendant qu'elle descend dans le fourneau; d'ailletits de ce gliè la combustion et phis énergique et S'opère sur une plus grande .épbisketir -de matières combustibles dans l'oiWrage , il
S'énkiiit pie l'air (qui déjà arrive en moindre
quantité que quand il est pro jeté froid) sort' de cet ouvrage beaucoup mieux époitillé'd'niigène libre ; C'est par cette raison que la CfitanStion n a presque plus lieu dans les parties StiPérietires du fourneau ; qu'elles sont moink éèbauffées que la chaleur n'y est plus éparpillée, et e .1, combustible est conservé prespie 'en tdtalité, c mplétenient dabonisé, jusqe ken 'dry-rivée dans le v'oisinia4 de la tuVère ,' et peut ornais