Annales des Mines (1835, série 3, volume 7)
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EMPLOI DE LA TOURBE
-PI:SUR LÊ PUDDLAGE DE LA FONTE.
dure deux minutes. Quand il est fini on ferme la petite porte de travail et l'oeil qui y est pratiqué, puis on en lutte les joints avec du sable gras. Pendant ce . temps le chauffeur a nettoyé la grille et commencé à la couvrir, puis avec l'aide il achève cette opération en remplissant entièrement la chauffe , comme je l'ai. déjà dit. Une demi-heure environ après le chargement, les surfaces supérieures et latérales des morceaux de fonte sont blanches; mais les surfaces qui touchent la sole sont froides et noires, ainsi que les.
tits coins, afin que pendant le cassage et le brassage de la fonte, et la compression des boules,
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parties correspondantes de la s'Oie; aussi à c-e mo-
ment, on retourne les morceaux de fonte, et on les déplace afin de chauffer les faces qui touchaient la sole et l'espace qu'elles y couvraient: fait,cela
ans le fourneau la sorne
qu'on destine à entrer en fusion en même temps que la fonte, et à l'empêcher d'arriver à une liquidité complète. Les sornes sont des scories riches qui, dans l'affinage au charbon de bois, se sontsolidifiées dans le creuset, et qui contiennent, outre leur protoxide , du -fer métallique en abondance. Ce fer étant plus pur que celui qui résulte
de la réduction des battitures ou des scories, M. Larreillet recommande aux puddleurs l'emploi de la sorne; mais comme ce fer interposé s'incorpore difficilement à la masse qu'ils travaillent, ces ouvriers préfèrent à l'emploi de la sorne celui des battitures qui, vu leur nature et leur état de division, agissent bien plus rapidement sur la fonte et exigent d'eux moins de travail. Les battitures ne sont ajoutées quependant la réduction. Depuis cet instant jusqu'à la fin de l'opération, on n'a plus besoin de soulever le châssis de la grande porte de travail .; aussi on l'assujettit avec
il puisse fournir au puddleur un point d'appui pour son instrument.
Trois quarts d'heure environ après le chargement, les parties anguleuses et les morceaux les plus minces se fondent, et on détache ces parties fondues afin de présenter de nouvelles surfaces à
Cassage.
la flamme ; puis, à l'aide d'un pesant ,ringard qu'on fait sauter en appuyant son milieu sur le seuil de la porte, on casse par le choc la fonte , qui, se trouvant alors divisée , entre promptement en fusion. C'est ordinairement l'aide qui fait cette opération de cassage. Alors, et c'est environ une heure après le chargement, la réduction commence. Jusqu'à ce moment la grille a été bien garnie de combustible, et on a toujours eu le soin de jeter du menu pardessus les grosses briquettes , afin de remplir les intervalles , et d'éviter qu'aux produits de la com-
bustion il ne se mêle une trop forte proportion d'air non décomposé, qui aurait le double inconvénient d'abaisser la température et d'augmenter le déchet. Mais au moment où la réduction doit commencer, il faut au contraire baisser la température pour empêcher la fonte d'atteindre l'état de liquidité , et, en outre, il faut rendre oxidans les gaz qui passent sur la sole, c'est-à-dire augmenter la proportion d'air non décomposé qui se mêle aux produits de la combustion. Ce dernier effet, qui contribue en même temps à refroidir le fourneau , s'obtient ordinairement clans le puddlage à la houille, par l'enlèvement de quelques barreaux de la grille; mais ici cet enlèvement est inutile, et les ouvriers se bornent à cesser
Réduction..