Annales des Mines (1835, série 3, volume 7)
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TRAITEMENT DE .LA GALÈNE
-1-80
AU BLEYBERG
les diverses .combinaisons qu'il forme: avec les Perte aug"en Plomb. Matières étrangères. doit nécessairement On à la .quantité de ces matières. menter avec adopté clans les usines un tarif qui règle les pertes
- en plomb. selon la teneur du minerai.
'..:Lorsqué le Mineraiiiebt 82 p. t oo de plomb, la perte ne doit, pas surpasser
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Autrefois .on traitait seuls les schlichs provenant des crasses pauvres, et on tolérait une perte de 20 pour loo. L'ouvrier reçoit 2 kreutzer s( 2 sorts) par livre de plomb qu'il obtient au-dessus de ce tarif, mais il paye 5 kreut. par livre qui manque. On voit, d'après cette table, que la perte croît rapidement à mesure que la richesse diminue; il par
- en résulte qu'on ne peut traiter avec avantage
plomb; 'des schlichs très riches en ce procédé que qui aussi ne reçoit-on aux usines que les schlichs faits en donnent au moins 5o pour. Io() aux essais petit. Pour amener les schlichs à la richesse convenable, il faut leur faire subir une préparation mécanique et un lavage très soignés, et par suite si elle est la main-d'oeuvre devient très coûteuse Au Bleyberg ce n'est pas un in à un prix élevé.
CAR/STHIE
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convénient, parce que la journée d'ouvrier est à un prix très modique. Dans beaucoup de:localités, an ne pourrait pas amener les schlichs à une grande richesse en plomb sans de grandes pertes,en supposa nt-même la mai n-
d'ceuvre à vil prix ; c'est lorsque les matières mé-
talliques accompagnant le plomb, telles que la blende. et la pyrite, tiennent de l'argent; il faut alors de toute nécessité laisser toutes ces substances dans le schlich.
il résulte de là que le procédé du Bleyberg doit se borner à quelques localités, ou, comme en Carinthie, la teneur en argent des minerais est pour ainsi dire nulle. Quant aux avantages du procédé carinthien ils sont assez considérables sous le rapport de l'économie du combustible, ainsi que cela résulte de la comparaison de ce traitement avec le procédé analogue suivi à Poullaouen. Au Bleyberg, pour I 2 à 13 quintaux de 56 kil.
de plomb obtenu, on consomme une toise de bois de 4 pieds de longueur, ou -par quintal , environ 15 pieds cubes de Vienne de bois. En réduisant tout en mesures françaises , trouve que pour t quint. de plomb obtenu on a eonsommé I 21'e.,5 de bois. A Poullaouen en 1 824;.
(l'après un mémoire de M. Baillot, on traitait un minerai contenant moyennement 6o pour loo de plomb; on en obtenait 42, de sorte que la perte était de 18 sur Go ou de 3o pour ioo : toutefois, cette perte. n'est pas réelle, puisqu'on retire une partie de ce plomb au fourneau à manche ;- mais 'enfin il faut une autre opération. Pour des schlichs tenant 6o pour ioo au Bleyberg, la perte ne serait, que. 13-pour 100.
Avantages du procéda.
earinthien.