Annales des Mines (1835, série 3, volume 7)
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PREPARATION, DE 4'Am:il,: st; LFURIQL E
Comluite Le fourneau étant disposé pour une distillation, de l'opération. on charge dans les cornues .le sulfate de fer dessé-
ché qui, à cet état, a une couleur blanchâtre, tirant sur le jaune. On se sert pour cette opération de la cuillère creuse cylindrique (fig. 12). On adapte ensuite les récipiens-. (fig. 1) qu'on lute aux cornues avec un mélange d'argile et de sciure de bois. On place dans les rigoles b la couperose qui doit être employée dans l'opération suivante; puis on commence à chauffer graduellement sans prendre, au reste, beaucoup de précautions. Après -quelques heures,, la distillation commence et en
- 24 heures l'opération est terminée.. Elle n'exige
de la part de l'ouvrier d'autre soin que celui d'entretenir le feu. Quoiqu'il n'y ait point de hotte audessus des fourneaux., on estpeu incommode par le dégagement de l'acide sulfureux, qui paratt
se produire qu'en petite quantité et dont une partie se condense dans les récipiens. L'ouvrier enlève aisément les récipiens en cas,
sant,_avec quelques coups d'un outil en fer, le bourrelet d'argile durcie qui les unit aux cornues. Il verse l'acide dans de grandes bouteilles en grès,. dans lesquelles ce produit est expédié au loin, et enfin il enlève avec une curette (fi.g. i 3) le peroxide de fer, résidu de la distillation.. Ces diverses ma ni-
pulations, le remplacement des vases cassés et la charge des cornues exigent encore 24 heures environ; en sorte qu'on ne fait dans chaque fourneau que trois distillations par semaine,. Couperose employée.
La fàbrique de I3raunlage tire la couperose d'une fabrique située à Goslar sur le versant septentrional du Hartz, à la naissance de la plaine de Hanovre. Cette dernière usine est elle-même
alimentée par les minerais pyriteux et surtout..
DANS LE NO1113 DE L'ALLEMAGNE.
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par les matières effleuries des anciens' travaux du
Rammelsberg, en sorte que cette célèbre mine
-
-a Sans doute été la cause première de rétablissement de l'industrie du pays de Nordhausen. On.
n'expédie à Braunlage que les vitriols les plus impurs, et surtout les produits incristallisables qui se déposent au fond des cuves, où la liqueur concentrée séjourne pendant quelque temps avant (-Pue transvasée dans les tonneaux de cristallisation. Le sel , desséché à l'usine, y revient environ
à ii fr. les Io°
Les cornues et les récipiens sont fabriqués dans
coimues
le voisinage de l'usine, et ne coûtent que or,o6 et rée`Pie's
la pièce; ils ont d'ailleurS une très longue durée; en sorte que, sous ce rapport, les frais d'établissement et d'entretien sont fort peu considérables. Le fourneau est chauffé avec du bois de sapin Coml,ustible.
qui coûte à l'usine environ 2 fr. le stère. Il est important que ce. combustible soit bien desséché
- dans le cas
avant d'être employé à la
contraire, cette opération rste incomplète dans beaucoup de cornues; on n'obtient alors dans les récipiens qu'une liqueur non fumante qu'on ne peut livrer au commerce, mais que l'on distribue par petites portions dans les récipiens qui doivent servir à l'opération suivante. Il est probable toutefois que ce mauvais résultat de la distillation est dû souvent à l'imperfection du procédé suivi pour la dessiccation du sulfate de fer.
Un homme, aidé d'un enfant, est à la fois le directeur, le gardien et l'ouvrier de la fabrique; il mène en même temps deux distillations, deux des quatre fourneaux étant toujours en activité. On charge moyennement par opération 72 kit. de sulfate Sec , qui produisent M kil, d'acide [u-
Ouvriers,
Résultats.