Annales des Mines (1835, série 3, volume 7)
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PRÉPARATION DE L'ACIDE SULFURIQUE
DANS LE NOED DE 1;ALLp1.1C NE.
matit, avec une consommation de 1,06 stèl'e de bois. On obtient en outre 37 kil. de peroxide de
reste que le rendement considérable des sels
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fer, qui est vendu à raison de d,3 les 100 kil., .et enfin une petite quantité de cendres que l'on vend pour la préparation de l'alcali destiné aux fabriques de bleu de cobalt du voisinage. On obtient donc environ 45 d'acide fumant pour ioo de sel desséché. On sait par expérience que lOo parties d'acide fumant contiennent généralement autant d'acide que I Io parties d'acide ordinaire ; il suit de là que too parties d'acide fumant tiennent approximativement : Acide sulfurique.
. .
Eau.
0,898 0,102
et par suite qu'une partie de sel desséché donne environ, Acide sulfurique. Eau
.
0,4o o,o5
Or, une partie de protosulfate de fer desséché et retenant seulement o,o5 d'eau, ne contient que o,5o d'acide réel et ne peut donner théoriquement pl us de 0,25 d'acide anhydre, même dans le cas où il ne se dégagerait pas d'oxigène pendant la distil-
lation; il est donc évident que le sel employé à Bratudage doit être composé en grande partie de sulfate de peroxide de fer. En supposant en effet que tout l'oxide de fer soit au maximum croxidalion et que ce produit ne retienne que o,o5 d'eau, il doit contenir 0,48 d'acide anhydre, et 0,53 cide- fumant. Dans cette hypothèse, la distillation ne décomposerait que le sixième de la quantité
d'acide 'contenue dans le sel. Il est probable au
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qu'on emploie, soit à Braunlage , soit, comme on. le verra plus loin, à Radnitz en Bohême, est d4 en partie à ce que le sulfate de fer y est mélangé d'une certaine quantité de sulfate d'alumine,
lequel est plus riche 'en acide que ce dernier,
puisqu'a l'état sec il en contient 70 pour Io°. On ne peut évaluer à plus de 800 fr. le prix d'éL tablissement des quatre petits fourneaux sans cheminée et de leurs accessoires, et à plus de 1.200 fr. le prix du bâtiment qui les recouvre. L'intérét du 'capital engagé ne dépasse donc pas 200 fr., à répartir sur une production annuelle de 17.000 kil.
Fabrique des eimirons de Radnitz ( Buhéme). Les circonstances qui ont déterminé Tétablis, .sement de cette industrie près de Radnitz sont la présence d'une ampélite pyriteuse de transition-,
avec laquelle on prépare le sulfite de fer, et la proximité de mines de houille, qui fournissent le
combustible nécessaire à la distillation. L'ampélite pyriteuse qu'on exploite par travaux souterrains ou à ciel ouvert, est d'abord disposée en grands tas sur une aire d'argile battue : la pyrite s'effleurit lentement par l'action de l'air
humide et le sulfate formé est enlevé tous les deux mois par un lessivage qui dure environ huit
jours. Les mêmes tas fournissent ainsi des liqueurs vitrioliques pendant une dizaine d'années. On rapproche les dissolutions, d'abord dans des chaudières de plomb jusqu'à 5o ou 600 de l'aréomètre de Beauiné , puis dans des chaudières en fonte jusqu'à ce qu'elles aient pris la consistance sirupeuse. On dessèche enfin complétement le Sc!
Préparatiiiint
de ln Ci) II