Annales des Mines (1835, série 3, volume 7)
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DU MIDI DE LA FRANCE.
caire d'eau douce contient en outre de la pierre à plâtre. La ville de Beaumont est située exactement à la séparation du terrain de grès vert et du calcaire d'eau douce. On voit , dans plusieurs jardins de la ville,le contact de ces cieux terrains, qui sont l'un et l'autre en couches. horizontales. Le sentier qui monte du fond de la vallée à la ville donne la facilité d'étudier le calcaire d'eau douce sut- une . grande épaisseur; cette coupe est en outre intéressante , parce qu'il résulte nécessairement du développement du calcaire d'eau douce au pied de la colline, que ses différentes couches.
lées, que je suppose être des potamides. Ces
viennent buter successivement contre le grès vert. Le calcaire d'eau douce est très uniforme; ce-
pendant on distingue la succession -suivante de flonoiis
de 'silex
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TERRAI? 3 TERTIAIRES
couches 1. Des marnes blanches légèrement schisteuses
se délitant à l'air. Ces marnes contiennent' quelques rognons de silex gris , peu adhérens à la. pâte, et entourés de tous côtés par des parties siliceuses, blanches et peu dures. 2. Calcaire d'eau douce terreux contenant une infinité de nodules marneux , traversé, .
dans tous les sens par du calcaire spathique .qui forme des petits filets ramifiés; souvent 'ces .nodules deviennent assez grands, et le calcaire paraît composé de deux parties distinctes. Cette conChe renferme une assez grande quantité de, lymnées , exclusivement répandues dansla partie calcaire. Vers le haut, cette seconde assise de couches
présente des bandes assez régulières de silex noirs. Les marnes qui les séparent forment des petites milieu desquelles on couches feuilletées,
trouve une grandie quantité de coquilles turitel-
marnes sont aussi fréquemment recouvertes d'aspérités dues à des impressions végétales très imparfaites. L'assise de calcaire terreux peut avoir 4o mètres de puissance, et les couches de silex et de marnes au plus 3 mètres. Le calcaire devient très compacte, sa blancheur, et surtout les petites cavités nombreuses
qu'il contient, sont les seules circonstances qui empêchent de le confondre avec le calcaire secon
claire. Cette variété de calcaire ne forme pour ainsi . dire qu'une exception, elle est pénétrée tomme le calcaire terreux de petits filets spathiques disposés en réseau ; cette couche ne m'a pas offert de fossiles.
La partie supérieure du coteau, sur une
épaisseur considérable, au moins 3o mètres, est -composée de calcaire d'eau douce siliceux ; il ,y
existe en outre des silex calcédonieux , qui y constituent des masses plus ou moins considérables. Souvent ces silex sont opalins, fortement translucides, et se cassent avec facilité en éclats aigus. Ils sont alors disséminés assez régulièrement clans les couches. D'autres fois, ces silex forment des ruasses puissantes, caverneuses, mais
non cariées à la manière de la pierre meulière
de Meudon, dont ils diffèrent par leur état calcédonieux et opalin. Ces masses siliceuses ne
font pas alors partie d'une couche. Elles sont plutôt intercalées d'une manière irrégulière clans le terrain, et paraissent le produit de filtrations qui l'auraient traversé à une époque peu posté-
rieure à son dépôt. Ces masses siliceuses sont quelquefois assez considérables pour être em-
Pierres meulières..