Annales des Mines (1835, série 3, volume 7)
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DU MIDI DL LA FI1ANCIS. TEIIKAINS
elle est presque pure ; donne une excellente pierre à plâtre semblable à celle de Montmartre.
Argile tendre, très épaisse, contenant des rognons ou amas aplatis de soufre, dont l'épaisseur moyenne est d'un pouce ; ces rognons forment deux couches non suivies ; c'est le point le plus riche en soufre. Marne dure, Schisteuse et rubannée ; elle a une odeur bitumineuse très forte ; c'est à, la plus ou moins grandie richesse en bitume de ses feuillets qu'elle doit son aspect rubanné. Marne schisteuse contenant des cristaux de gypse, formant des petites couches de deux pouces; les cristaux sont disséminés en trop petite quantité pour donner une bonne pierre à plâtre :
ils sont plus gros que dans- la couche il'. 4.. Marne rubannée présentant des petites veines de soufre , disposées selon le sens des feuillets. Analogue à la couche n°. Argile à tissu compacte, contenant quelques cristaux de gypse en fer de lance. ii Marne argileuse à schistes contournés. I 2. Argile compacte, dans laquelle on trouve un assez grand nombre de cristaux de gypse, ayant 5 à 6 pouces de longueur, et complétement
Argile gypsifère ayant un pied de puis-
sance; le milieu est occupé par une petite couche de gypse fort riche de trois pouces de puissance ; le soufre y forme aussi une veine d'un demi-pouce d'épaisseur, mais dans laquelle cette substance est disséminée. Petite couche de silex pyrornaque de 4 pouces de puissance, contenant du soufre , tant à l'état terreux qu'en cristaux.
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Argile schisteuse jaunâtre, contenant de petits cristaux de chaux sulfatée : elle a 20 pouces de puissance, et contient trois petites couches chacune de deux pouces de puissance de chaux sulfatée cristalline. Cette couche est la première couche solide que le puits ait traversée - au-dessus existe une épaisseur assez considérable de terrains d'alluvion. Le soufre forme des rognons disséminéS d'une manière assez régulière ; il s'y trouve à deux états différens : quelques échantillons possèdent l'éclat vitreux habituel aux cristaux de soufre; mais dans la plupart des rognons, cette substance est d'un blanc jaunâtre terreux, com piétement nia Lte , ne rappelant eu rien les caractères extérieurs du soufre; néanmoins ces rognons sont composés de soufre presque pur, l'analyse en ayant donné jusqu'à 95 pour ioo. Cette variété a une pesanteur spécifique moindre que le soufre cristallisé, 1,93 an lieu de 2.,07. Elle prend de l'éclat par la ra-ti ce.
Le gisement de la pierre à plâtre à Aix et dans les environs de Narbonne est le même; en effet, si on compare les différentes circonstances qui ac-
compagnent le gypse, dans ces deux lobalités., on reconnaît qu'il existe une identité complète, non-seulement dans la position géologique, mais même dans les plus simples détails. }ans l'une et l'autre le gypse est déposé au milieu du, calcaire d'eau douce; il forme de petites couchés alterna,
tives, assez pures, alternant avec des marnes schisteuses, et ii se trouve en cristaux disséminés au
milieu de ces marnes. La pierre à plâtre et les marnes contiennent des squelettes de poissons
d'eau douce, des insectes, et même des empreintes
Comparaison
du gisement de la pierre à plâtre à Aix et à Sijean.