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Annales des Mines (1835, série 3, volume 7)

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2,96

VENTILATEUR EMPLOYÉ

sa coupe verticale est circulaire entre le point u et le point v

Aux deux faces planes de la boîte sont fixés les supports X, X, sur lesquels reposent les cous, sinets entre lesquels tourne l'arbre qui porte les ailes.

La boite est fixée sur le sol, au moyen de bau-

lonsy,y , y , y (lig.

).

L'arbre 0 (fig.1 ), n'est pas placé au centre du cercle itACBY : il est rapproché vers le point t', de manière que les ailes, dans leur mouvement de rotation, ne soient distantes de l'enveloppe

extérieure au point v que de un ou deux millimètres.

L'air entre dans la boîte par les deux ouver-

tures latérales et circulaires dont l'une est représentée sur la fig i , par le cercle zz,z , et se trouve chassé par la force centrifuge contre les parois de la boite, d'où il sart par l'ouverture GH , regros tuyau présentée, sur la fie. 3, en GG'

qui se divise en trois autres est adapté à cette ouverture, de manière que les changemens de

COMME MACHINE SOUFFLANTE:

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La vitesse habituelle donnée à l'arbre qui porte les ailes, est de 600 tours par minute. MM. Martin n'emploient ordinairement qu'un

seul cubilot de 2,6o de haut, dans lequel l'air est introduit à la fois par deux tuyères , et qui fond 1.25o kil. de fonté par heure, en brûlant environ 290 kil. de coke. Lorsqu'on met un second fourneau en activité

en même temp3 que le premier, on n'y adapte

qu'une seule tuyère. La quantité d'air fournie par les deux tuyères du premier fourneau n'est alors nullement diminuée, du moins, si l'on en juge par le produit en fonte qui est toujours le même, et par la hauteur qui demeure invariable, de la flamme surmontant le fourneau. MM. Martin m'ont affirmé que lorsque les ailes de la machine avaient 'une vitesse de Soo tours

par minute, on pouvait ouvrir une quatrième tuyère sans que l'intensité du courant, produit par les trois premières, variât sensiblement. On conçoit en effet que dans une machine de ce genre , plus on ouvre d'issues à l'air chassé par les

direction soient très arrondis. Ces conduits sont terminés par des tuyères mobiles en fer blanc, que l'on ajuste plus ou moins haut dans le cubilot, selon que la quantité de fonte déjà en fusion est plus ou moins considérable. Chaque tuyère est formée par un tronc de cône dont la petite base a i o4 millimètres de diamètre intérieur, et la grande 18o : la distance entre ces

ailes , plus, jusqu'à une certaine limite, l'effet

les plus avantageuses.

coussinets seront supprimés.

bases, mesurée sur la surface conique, est de 250 millimètres. Ces dimensions, après beaucoup de tatonnemens, ont été adoptées comme

produit est considérable.

La machine est mue par trois chevaux tour-

nant dans un manège; mais une partie de la force motrice est perdue par suite du grand nombre de changemens de mouvement que les

localités ont exigés. MM. Martin sont sur le point de changer entièrement ces dispositions ainsi que

celles des supports de l'arbre des ailes; dans le nouveau projet, cet arbre sera terminé par des pointes en acier, qui serviront de pivots, et les

.