Annales des Mines (1835, série 3, volume 7)
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BOITES A L'HUILE.
300 VENTILATEUR EMPLOYÉ COMME MACH. SOUFFL..
parer l'effet utile de ce ventilateur avec celui des autres machines soufflantes. Les circonstances ne m'ont point encore permis d'entreprendre ces recherches. Tout ce que j'ai pu apprendre à ce sujet se réduit aux renseignemens suivans L'ancienne soufflerie était mue comme le yen, tilateur actuel,. par une. force de deux chevaux environ. On ne pouvait fondre avec l'ancien appareil plus de 600 à Soo kil. de fonte par heure..Aujour, d.'hui on fond aisément dans le même temps 1,200 1,5oo. kil.,; le diamètre des buses, qui était de
24 à 3o lignes, a pu être porté à 54; enfin l'économie faite sur le combustible s'élève a,u. moins au cinquième de la consommation. ancienne.,
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Note sur deux boîtes à huile employées pour graisser les tourillons et les coussinets des machines.
Le premier appareil qui nous est communiqué par M. de Saint-Léger, ingénieur des mines, est représenté Pl. l.V, fig. 5; il est employé avec écono-
mie dans les ateliers de MM. James Martin à Rouen (Seine-Inférieure).
On place sur le trou par lequel on verse ordinairement l'huile avec une burette , une petite boîte en fer blanc ab, a'b' (fig. 5), fermée ordinairement par un couvercle eje: Le fond de la boite est traversé par un tuyau cd dont l'extrémité supérieure s'élève au-dessus du niveau hi de l'huile que contient l'appareil. Une mèche de coton dont l'expérience détermine la grosseur, selon la quantité d'huile qu'on veut dépenser, traverse le tube cd dans toute. sa longueur. Une de ses extrémités plonge dans l'huile de la boîte, et l'autre descend au-dessous de l'extrémité d du tube dont la grosseur est telle que le bout du tuyau puisse s'engager dans le trou par où "on doit verser l'huile. La capillarité fait de cet appareil une espèce de syphon qui donne une quantité d'huile à peu près constante Le grand avantage de cet appareil si simple est
que les tourillons qu'il sert à entretenir ne manquent jamais d'huile et ne risquent pas de s'échauf-
fer, comme cela arrive souvent quand l'ouvrier chargé de l'entretien n'est pas très-attentif. Il n'y a pas non plus de perte d'huile, parce que rien n'est répandu en dehors.