Annales des Mines (1835, série 3, volume 7)
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PROCÉDÉS DE SONDAGE
ner à la tarière. On peut y pratiquer deux ou trois gorges à diamètre différent. Cette roue reçoit la corde passant sur une pareille roue à gorge cid, de même diamètre que le tambour, dont cependant elle ne fait pas partie. La roue cid est fixée sur l'arbre du manége e; elle sert à communiquer son mouvement au tambour ni par une cheville qui l'accroche à volonté sur sa circonférence; le tambour étantlibre sur son arbre, de manière à ne pas partager son mouvement lorsque la cheville est soulevée. Les tringles qui reçoivent une petite clef partagent le mouvement de rotation du tuyau lorsqu'on les laisse accrocher cette clef à une petite saillie réservée sur la roue , et elles ne le partagent point lorsque cette clef n'y est pas, ou qu'elle est soulevée >de quelques pouces pour lui faire échapper la roue. La rotation du tuyau peut être constante, puisqu'elle n'influe nullement sur les tringles qui sont libres dedans, et ne les empêche de recevoir ni le mouvement de percussion ni celui . de soulèvement.
Il nous reste à parler de la percussion. Elle s'opère par un moyen fort simple : il suffit de
mettre à volonté une ou plusieurs chevilles verticales hh..,vers la circonférence de la poulie dcl.Ces chevilles agissent successivement sur un levier!, le .font tourner sur son centre, et entraîner avec lui la corde g qui, au moyen d'une disposition
connue et qu'on n'a point représentée sur le dessin, saisit, à chaque mouvement voulu, les tringles par une clef que porte la corde à son extrémité. L'axe de rotation du levier peut être
placé à volonté dans l'un des trous qu'il porte à l'une de ses extrémités, en sorte que l'autre extrémité peut s'avancer plus ou moins vers le centre
EMPLOYÉS AUX MINES DU VIGAN.
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de l'arbre, sans qu'il soit nécessaire de changer la position de la corde g attachée au levier par un anneau : le levier peut échapper ainsi plus tôt ou plus tard à la cheville, ce qui donne le choix de la hauteur à la qu clic on lève les tringles, pou r chaque
coup à frapper. Le nombre de chevilles mis sur la
poulie règle le nombre de coups par révolution du cheval autour du manége. On a donc, sans complication aucune, choix de hauteur et de vi-. tesse pour la percussion, et l'on Peut ainsi remplir toutes les conditions désirables pour le meilleur
travail, avec la faculté de les varier suivant les circonstances du terrain. On voit que cet appareil permet d'obtenir par,des moyens fortsimples, à la portée de tous les ouvriers, tous les effets que l'on se promet du procédé ordinaire, qui est fort compliqué et fort difficile. Un mât, un arbre portant poulie et tambour, quelques cordes constituent tout cet appareil qui n'a pas même un engrenage.
Un des principaux avantages de cette simplicité de l'appareil, c'est le bas prix de son établisse. ment. Il n'y a rien dans le manége et le tambour qu'un charron de campagne ne puisse faire dans
quinze jours, et dans le mat il n'y a absolument ie l'indispensable pour atteindre une hauteur donnée.
Le prix du Mât est proportionné à la hauteur que l'on veut atteindre ; mais à hauteur égale, il est évident qu'aucune construction possible ne peut se faire à aussibas prix, ne peut même en approcher. Passé une certaine limite qui n'est pas fort
éloignée toute autre construction devient impraticable. Trois mats légers, portés l'un sur l'autre, s'élèvent facilement au milieu d'un champ,