Annales des Mines (1835, série 3, volume 7)
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PROCÉDÉS DE SONDAGE, ETC.
restent parfaitement solides avec leurs haubans. Dans un jour on les descend pour les relever ailleurs , tandis que toute autre espèce de construction en bois ou en pierre, qui devrait atteindre noo pieds d'élévation, coûterait plus que ne van, drait le sondage, et resterait sur place comme un monument. Lorsque l'on décide une dépense de o,000 fr. pour un sondage, ne vaut-il pas mieux dépenser 1,5oo ou 1,600 fr. pour s'établir de cette manière, sûr que l'on est de retrouver cette dépense avant la moitié du travail ?Ce qui aurait coûté 10,000 fr.,.
sera fait pour 6 ou 8,000 fr. pour la première fois, en laissant un appareil utile, et l'avantage d'arriver plus vite à la fin de l'opération. L'appareil payé , l'économie serait encore plus considérable. Ou voit que tout le travail n'emploie qu'un homme et un cheval. Il y a même plus, le
prix supposé de l'appareil aurait été dépensé pour l'entretien des emmanchemens , pour réparer les accidens qu'ils occasionent , et c'eût été de l'argent dépensé sans aucune espèce de compensation..
On aurait tort de croire que l'appareil ne peut servir avec avantage pour de petits sondages. L'économie aura toujours lieu, quelle que soit l'échelle sur laquelle on opère, puisqu'il s'agirait toujours de mettre un mât de 5o ou de 3o pieds,.
au lieu de l'échafaudage qui, même pour ces petites élévations, coûte trois ou quatre fois autant d'achat et de prix de transport.
MÉMOIRE Sur les terrains tertiaires du bassin du midi de la France ; Par M. DUFRÉNOY,- Ingénieur en chef des mines. TROISIÈME PARTIE ET FIN (I).
S.
H. DES TERRAINS TERTIAIRES MOYENS SUITE ).
De la mollasse coquillière.
J'ai fait connaltre précédemment les principaux caractères de la formation d'eau douce qui occupe la partie inférieure du second étage des terrains tertiaires dans le Midi ; pour compléter l'étude de cette assise, je vais donner maintenant quelques détails sur la formation marine qui là recouvre, laquelle est désignée généralement sous le nom de mollasse coquillière; cette dénomination pourrait peut-être faire .supposer qu'elle -présente une certaine identité avec la mollasse d'eau douce qui contient des dépouilles de grands animaux; mais ces deux formations, distinctes par les
circonstances qui ont accompagné leur dépôt, le sont également- par leur ordre de superposition, quoiqu'elles appartiennent toutes deux _au second étage tertiaire. Le calcaire marin de l'Agennais , celui de ziers , le calcaire modlon de M. de Serres, sont, (1) Les deux premières parties de ce mémoire ont été , p. 417 , et tome VII , p. 19,7.
insérées tome VI