Annales des Mines (1835, série 3, volume 7)
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DU MIDI DE LA FRANCE.
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TERRAINS TERTIAIRES
imparfait, très caverneux, mélangé de beaucoup de petits galets quartzeux et de sable succède à la couche d'argile; ce calcaire est assez solide pour être exploité : il contient en abondance les mêmes petites huîtres que j'ai déjà signalées clans les couches n" 3 et 4 : on y trouve en outre une grande
quantité de moules de coquilles, la plupart spirées. Une surtout qui se rapporte à un ampullaire ou une natice est très abondante ; j'ai recueilli dans cette couche les fossiles suivans : Tellina bipartita. Lam. Lucina columbella, et L. divaricata Corbula striata, Lam. Ostrea virginica, Lam.
,
Lam.
plusieurs espèces assez petites. Ampuliaria ? ou natica? Cerithium plicaturn , C. margaritaceum , C. resectubn.
Trochus benetti , T. turgidulus. Phasianella turbinoides , Lam. Pleurotoma plicata , Lam. Fusus subcarinatus , Lam. Pyrula ? Murex indéterminable. Conus coronatus? Lam.
Ce calcaire est beaucoup moins homogène que le calcaire grossier, il est en outre très caverneux; mais une différence essentielle, et qui se fait reconnaître sans qu'on soit obligé d'avoir recours à la superposition, consiste dans l'absence presque complète des milliolites au contraire si abondantes dans le calcaire de l'étage inférieur. 6. Le sommet du coteau est recouvert d'un sable jaunâtre micacé, que je suppose appartenir au troisième étage tertiaire. Dans toute l'épaisseur de cette formation ma-
rine, je n'ai pas vu de couches d'argile maculée
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de jaune et de blanc, si constantes et si caractéristiques de la mollasse d'eau douce. Depuis Tonneins jusqu'à Marmande, ainsi que
dans l'intérieur des Landes, entre Gondram Condom et Agen, on retrouve à chaque pas la superposition que je viens d'indiquer , et constamment avec les mêmes caractères; on l'observe aussi aux environs de Nîmes, de Montpellier et de Béziers. On a cependant annoncé que, dans cette partie du bassin tertiaire, le calcaire marin était inférieur au calcaire d'eau douce. J'ai déjà montré plus haut, en décrivant la coupe du défilé du Mont-Carmel, que la position relative de ces deux formations y est la même. Je donnerai encore un ou deux exemples où cette superposition et bien prononcée. Entre Montpellier et Nîmes , les deux for- silperposition mations du calcaire d'eau douce et de la mollasse de la mollasse
coquillière sont très développées ; quelques cir-sdit,realeuedatocuaciree
constances particulières ont Lit penser que le à Sornmières. calcaire d'eau douce recouvrait à Sommières la
formation marine; niais l'on voit au contraire, très près de cette ville, et en plusieurs points des collines qui bordent la Vidourle, des coupes dans lesquelles la position relative des différentes assises est conforme à ce que je viens d'indiquer: Cette position est surtout très visible(
fig. 4) dans une coupe qui , traversant la Vidourle à angle droit, passerait à la fois par le Mont-Carmel etla colline sur laquelle est bâtie le bourg de Ville-Vieille. Le calcaire d'eau douce forme le fond de la .vallée. Le sol de la ville de Sommières , qui est sur la rive gauche, est composé de calcaire, ainsi que le chemin de Quissac placé sur. la rive droite, Les couches d'abord lé-